2010

24 juin 2010

Des enquêteurs rencontreront des témoins cet été

Jacques et Robert Dupont semblaient partagés à leur sortie du poste de la Sûreté du Québec du secteur de Cap-de-la-Madeleine... 

7 mai 2010

Le Nouvelliste

Les fils du policier décédé en 69 sont sortis très satisfaits de leur rencontre avec le sous-ministre. 

"Un trou de la grosseur d’un impact de balle est alors apparu dans le manteau de l’homme à la hauteur de son épaule."

"(...) deux témoignages recueillis dans le passé, notamment celui du photographe judiciaire du service de la police de Trois-Rivières de l’époque, viennent appuyer cette hypothèse."

"Martin Prudhomme n’a pas voulu répondre aux questions des journalistes. Rappelons que ce dernier a agi à titre d’enquêteur pour la Sûreté du Québec..."

23 avril 2010

Le Nouvelliste

Un enquêteur dans l'Affaire Dupont

"(...) le ministre de la Sécurité publique, Jacques Dupuis, a rencontré les deux fils du policier"

"Il a regardé ça rapidement et il nous a dit qu'il avait mit quelqu'un sur le dossier ('Martin Prud'homme").

"(...) on a quand-même donné ça à l'Assemblée Nationale en main propre."

"(...) la Sûreté publique de Trois-Rivières est sur le dossier depuis maintenant deux mois."

"Ce que je veux ultimemennt, c'est que ça permette enfin à la famille Dupont de faire son deuil. Il faut rendre justice à leur père. "

17 avril 2010

Le Nouvelliste, Jean-Marc Beaudoin

L'Affaire Dupont à l'Assemblée Nationale

"Noëlla Champagne, (...) remettait un résumé du dossier aux ministre de la Sécurité publique..."

"Elle (la députée Noëlla Champagne) n'a pas caché hier que la lecture des documents que lui avaient remis les frères Dupont l'avait profondément troublée et soulevé chez elle un doute sévère sur toutes les conclusions de suicide auxquelles en étaient arrivés l'enquête bâclée de la Sûreté municipale de Trois-Rivières à l'époque, les analyses tout autant sommmaires et peu critique de l'Institut médico-légal du Québec, l'enquête expéditive du coroner qui avait suivi ainsi que la grande Commission d'enquête sur les circonstances de la mort du policier, tenue en 1996."

"(...) les frères Dupont retracent les grandes lignes qui ont marqué cet obscure affaire (...) jusqu'à la l'analyse récente de photos et extraits de témoignages qui permettent de croire à l'existence d'un second impact de balle, cette fois au dos du policier."

"(...) des surfaces bleutées ou noircies, à la tête et au cou, semblent imcompatibles avec la position avec laquelle le corps a été retrouvé dans l'auto..."

"La raideur cadavérique admise et l'absence d'insectes sur son corps tendent aussi à démontrer que sa mort remontait à quelques heures et non à quelques jours..."

2009

28 novembre 2009

Le policier Dupont - Il y aurait une balle de trop

"(...) en soumettant à un procédé numérique l'une des photos prises lors de la découverte du corps  (...) un trou de la grosseur d'un impact de balle est clairement apparu dans le paletot qu'il portait, à l'arrière, à la hauteur de l'épaule..."

"Le photographe judiciaire du service de la police de Trois-Rivières, qui avait prit les clichés, avait déja rapporté qu'il avait vu "comme une brûlure de la grosseur d'une cigarette" sur le paletot du policier."

"(...) le tanatologue judiciare Julien Philibert, à qui le corps du sergent-détective a été confié, a déjà témoigné qu'il lui avait fallu refermer une seconde plaie, dans le dos, à la hauteur de l'omoplate."

"(...) rarement les circonstences d'une mort par balle ne sont demeurées aussi nébuleuses, malgré l'enquête publique, et que tant de questions importantes sont restées sans réponse, justifiant tous les doutes..."

"L'enquête de la police de Trois-Rivières sur la mort du policier avait été carrément bâclée, la thèse du suicide avait été imposée dès le départ."

"L'enquête de la police de Trois-Rivières sur la mort du policier avait été carrément bâclée, la thèse du suicide avait été imposée dès le départ."
 

10 novembre 2009

Reportage ici Radio-Canada en ligne

La famille demande a la police de réouvrir l'enquête

"Pour Robert Dupont (...) il (son père) a été atteint par deux balles..."

"Selon lui, la commission menée par la juge Céline Lacerte-Lamontagne ne s'est pas suffisamment attardée à la deuxième balle retrouvée dans l'épaule gauche..."

"Les fils de Louis-Georges Dupont demandent d'ailleurs à la Ville de Trois-Rivières de leur fournir les négatifs de deux photos qui démontreraient clairement que l'ancien policier a été atteint de deux projectiles. La Ville, tout comme la Commission d'accès à l'information, ont toutefois refusé cette demande à la famille de M. Dupont."

23 septembre 1996

L'Affaire Dupont : Un manque de transparence judiciaire

"(...) le public, lui, a pu se faire une idée..."

"Comme prévu, l'enquête s'est transformée en bataillle d'experts."

"L'expert américain de la Commission, Michaël Baden, privilègie la thèse du suicide, cependant que Louis S. Roh, embauché par la famille, soutient qu'il s'agit d'un meurtre."

"(...) le gouvernement du Québec, même après tant d'années, maintient le secret sur un large pan de cette important enquête qui s'est clos par la mise en tutelle du service de police trifluvien."

"Je suis un chasseur et je sais reconnaître une plaie de sortie de projectile", a rapprelé Jacques Dupont..."

"il (Jacques Dupont) craignait les représailles du milieu interlope et même de la police. "Oublie ça, c'est trop dangereux", leur disait-on, quand ils en discutaient avec des proches."

"Le point culminant de ce dossier est la décision de l'ancien ministre de la Sécurité publique Claude Ryan de demander au Dr. Jean Hould de faire une contre-expertise de sa... propre autopsie."

"Le gouvernement ne doit plus laisser pourrir ses situations aussi explosives qui compromettent gravement la confiance du public..." 

19 septembre 1996

Le Devoir

Affaire Dupont ; Les pathologistes se contredisent

"(...) le docteur Louis S. Roh (...) accrédite toujours cette thèse (le meurtre) pour expliquer la mort de Louis Georges Dupont."

"Son témoignage est venu contredire à tous points de vue celui du pathologiste Michaël Baden..."

"Il ne fait aucun doute dans l’esprit du docteur Roh que la balle est entrée à l’arrière avant de sortir par la poitrine."

"(...) la dimension du trou (perforation du sternum) ne correspond pas au diamètre de balles de calibre. 38. Lors de l’autopsie, j’ai emprunté un projectile à un policier. J’ai ensuite démontré qu’on ne pouvait pas l’insérer dans le trou du sternum, a t-il indiqué."
 

19 septembre 1996

Les experts sont loin de faire la lumière sur la mort du policier Dupont 

"(...) le médecin légiste américain Louis S. Roh, embauché par la famille du défunt, a réfuté un a un les principaux arguments de son collègue de New York, Michaël Baden"

"...le docteur Roh soutient que la balle mortelle est entrée par le bas du dos du policier."

"(...) le docteur Roh, 54 ans, a défendu avec acharnement sa thèse voulant que le policier est été tué d’une balle dans le dos..."

"L’expert américain, qui a lui aussi assisté à plus de 20 000 autopsies depuis 1973, est convaincu que le trou observé sur le sternum du défunt n’est pas d’une marque de balle, mais une malformation génitale..."

"Cette anomalie est tellement rare - seulement de sept à huit % de la population en serait atteinte - qu’il n’est pas surpris qu’elle puisse confondre des médecins légiste..."

"(...) le spécialiste du comité de WesterShire, dans l’État de New York, à souligné que la perforation découverte sur le sternum du policier Dupont était de moindre dimension que la balle de calibre. 38 qui l’a tué..."

"(...) pas non plus de trace de plomb sur les ossements lors de l’autopsie qui a suivi d’exhumation du corps, le 27 août..."

"Si les photos de la deuxième autopsie à laquelle il a pris part le mois dernier portent à confusion, explique-t-il, c’est qu’elles ont été prises le lendemain de son expertise avec le docteur Michaël Baden et l’anthropologue judiciaire Kathleen Reich, qui avaient abîmé le sternum en manipulant les ossements."

"« Je comprends mal qu’il est été tué avec une balle en plomb, alors qu’on a retrouvé cinq balles de cuivre chemisées dans le barillet du revolver » a-t-il avancé..."
 

28 aout 1996

La Presse, Denis Arcand

Qu'a révélé l'examen des restes du policier Dupont au Dr. Baden?

Le docteur Baden, un New-Yorkais, n’en n’était pas à sa première prise de bec avec un procureur.

• "Il avait contredit les conclusions du coroner de Los Angeles et qualifié certaines théorie d’un des avocats du ministère public «d’idiotes»."
   
• "Un des procureur de la poursuite, Brian Kalberg, avait présenté le docteur Baden comme une personne en mal de publicité."
   
• "Le docteur Baden (...) n’en n’était pas à sa première prise de bec avec un procureur." 
   
• "Il avait été congédié comme corner de la ville de New-York après moins d’un an."
   
• "ll avait d’ailleurs intenté un retentissant procès au maire de la ville (...) qu’il avait (...) perdu en appel."

27 aout 1996

La Presse, Mathieu Perreault

Le Cercueil de Dupont en bon état 

"(...) une deuxième autopsie des restes du policier, sur l’ordre de la juge Céline Lacerte Lamontagne."

"(...) devrais savoir d’ici un ou deux jours si le projectile est entré par le dos ou la poitrine du policier, accréditant ou non la thèse du meurtre."

"Si la balle est entrée par la poitrine, rien ne prouve que c’est mon père qui l’a tirée » soutenait hier Mme Dupont-Noël"

"(...) son visage était tuméfié, aucune tache de sang n’apparaissait sur le siège de sa voiture et la crosse de son arme ne portaient pas ses empreintes digitales, entre autre faits troublants..."

26 aout 1996

La Presse, Montréal, Éric Trottier

Le corps de Louis-Georges Dupont Exhumé  

"S'il n'y a pas de corruption, si personne ne se fait acheter d'ici jeudi, ça va aller : la vérité va sortir et on va enfin savoir que la balle est entrée par le dos...»

"Le policier Dupont avait participé deux mois avant sa mort à une commission d'enquête visant à dénoncer ses collègues impliqués dans un vaste réseau de prostitution à Trois-Rivières. Certaines personnes (des policiers ou la pègre, affirment ses enfants) pouvaient lui en vouloir...'

21 aout 1996

La Presse, Montréal, Presse canadienne

Un rapport muet sur le poicier Dupont

(...) la famille Dupont est convaincue que ce rapport (scellé de 160 ans du rapport confidentiel de 1969 sur l'administration du corps de police de Trois-Rivières) de 21 pages est incomplet.

"Il n'a pas été déposé au complet. Il manque des informations..."

"À l'époque, il y avait 300 prostituées pour une ville comme Trois-Rivières. L'étendue de la prostitution veut tout dire... "

"La famille se demande pourquoi le rapport a fait l'objet d'un scellé de 160 ans s'il ne contient rien de valable..."

"Avant de saccager les dépouilles de cinq membres de notre famille, la commission devrait répondre à nos questions. Nous en avons une centaine au moins », a ajouté Jacques Dupont..."

"(...) la juge Céline LacerteLamontagne a rappelé, lors de la reprise des audiences, que chaque enquête publique comporte ses limites et que celle-ci n'y échappe pas..." 

17 juillet 1996

La Presse, Montréal

Affaire Dupont : Les experts témoignent de nouveau

"M. Hould a également précisé que le dossier de Louis-Georges Dupont lui avait été présenté dès le départ comme un cas de suicide. "

12 juillet 1996

L'Affaire Dupont : L'enquête tourne au Vaudeville

"(...) l'ancien avocat de la Ville de Trois-Rivières, Jean Méthot, a traité de menteuse la fille du capitaine Georges Gagnon au beau milieu de son témoignage.(...) la commissaire, Céline Lacerte-Lamontagne, l'a expulsé de la salle d'audience..."

Me Méthot disait connaître le nom du tueur à gages qui aurait abattu Louis-Georges Dupont. Il prétendait que cette information lui avait été confirmée le matin même par la fille du capitaine Gagnon.

(...) elle était attablée au restaurant en compagnie de son mari lorsqu'elle a entendu la voix de Me Méthot. Il aurait alors dit à une serveuse qu'il allait témoigner à la commission pour y révéler le nom du tueur.

"« Je me suis demandée comment un avocat consciencieux pouvait ainsi divulguer un nom pour une chose aussi grave et avec autant de facilité », at-elle signalé."

"Curieuse, elle l'a suivi à l'extérieur du restaurant pour en apprendre plus. Je l'ai vu en train de conter son histoire à deux hommes sur le trottoir. J'ai entendu le nom de Buckley..."

"Le gendre du policier a de son côté déjà demandé à Georges Gagnon s'il croyait sincèrement au suicide du policier. « Il m'a dit que Dupont avait peur de quelque chose avant sa mort et lui avait demandé du travail à l'intérieur du poste."

1995

 

 

21 décembre 1995 

Presse canadienne

Enquête publique sur la mort d'un policier qui pourrait avoir été assassiné

"(...) le juge Ivan St-Julien rejette la thèse du suicide et dit croire que l'ex-policier de Trois-Rivières a plutôt été victime d'un meurtre."

"La Cour supérieure à Trois-Rivières a ordonné hier la tenue d'une enquête publique sur la mort, en 1969, du policier Louis-Georges Dupont."

"(...) disparition de nombreuses preuves dans cette affaire..."

"(...) l'enquête réalisée à l'époque a été incomplète."

"Dans les jours précédant sa mort, le policier avait témoigné contre ses confrères...."

29 novembre 1995

L'Affaire Dupont : Décision avant Noël

"(...) confrontation technique entre deux experts en balistique..."

"(...) des pathologistes avaient en effet livré des témoignages contradictoires sur la trajectoire de la balle qui a tué le policier Dupont...

"Les experts présentés par la famille Dupont affirmaient que la balle était entrée dans le dos...

"Du côté du ministère de la Sécurité publique, on a voulu prouver que la balle avait perforé le thorax en premier..."

 

 

3 novembre 1995

La Presse, Presse Canadienne

La mort du policier Dupont : Une décision d'ici Noël sur la tenue d'une enquête pubique

"Les pathologistes sont en effet venus contredire le témoignage du Dr Louis S. Roh de New York, entendu mercredi, et celui du Dr lames Ferris de Vancouver, entendu hier. Ces derniers sont convaincus que le policier a réellement été abattu..."

"(...) selon le Dr Lauzon, les procédures d'autopsie de l'époque n'étaient pas aussi rigoureuses qu'aujourd'hui."

"(...) le décès de Dupont était considéré comme un cas mineur..."

"(...) le Dr Ferris a indiqué au cours de son témoignage qu'il était très rare qu'un homme se tire une balle dans la poitrine, surtout s'il s'agissait d'un policier." 

 

 

 

 

16 octobre1995

La Presse, Éric Clément

Les proches d'un policier mort dans des circonstances
troublante demandent un enquête publique

"Une requête déposée par la famille de Louis-Georges Dupont, un policier de Trois-Rivières mort dans des circonstances troublantes, en novembre 1969..."

"La famille Dupont souhaite obtenir une enquête publique sur le décès du sergent-détective, interprété à l'époque comme résultant d'un suicide..."

"Louis-Georges Dupont était mort quelques semaines après avoir témoigné au cours d'une enquête spéciale sur la police locale... "

"(...) les rapports de police que l'on obtient sont de plus en plus confus. "

"(...) disparition de deux pages du calepin de Louis-Georges Dupont, deux pages qui correspondraient aux deux derniers mois de sa vie, en fait du 8 septembre au 8 novembre 1969."

 

 

 

4 janvier 1995

La Presse, Éric Clément

Relance d'une affaire vieille de 25 ans sur la mort suspecte d'un policier

"(...) L'enquête vieille de 25 ans portant sur la mort suspecte du policier de Trois-Rivières, Louis-Georges Dupont, vient d'être réactivée. Mais après treize années de démarches (...)"

"Le sergent-détective Louis-Georges Dupont avait trouvé la mort dans des circonstances troublantes le 10 novembre 1969, quelques semaines après qu'il eut témoigné lors d'une enquête spéciale sur la police locale."

"Il y avait des liens entre des policiers municipaux et le milieu de la prostitution (...)

"Certains retiraient des pots-de-vin et fermaient les yeux sur les agissements de nombreuses prostituées... "

"Selon son fils, Jacques Dupont, le défunt policier avait dénoncé «de gros noms » de la police de Trois-Rivières..."

"Le supérieur immédiat de LouisGeorges Dupont, le lieutenant-détective Jean-Marie Hubert, fut congédié."

"(...) deux médecins légistes, un de New York et l'autre de Vancouver, tous deux contactés par la famille Dupont, ont abondé dans le sens du meurtre d'une balle dans le dos et contredit la version exprimée à l'origine par le coroner et le Dr Jean Hould."

'"Un nommé Poitras semblait très mal à l'aise quand je lui ai posé des questions. Il me répondait tout le temps que 4 le passé, c'est du passé"

 

 

 

 

1994

 

 

 

6 août 1994

Appui du syndicat des policiers de Trois-Rivieres

"C’est maintenant au tour de l’Association des policiers et pompiers de la ville de Trois-Rivières de mettre en doute la théorie du suicide relativement à la mort du policier Louis Georges Dupont (...)"

"M. Yvon Tourigny, le président de l’Association des policiers et pompiers de la Ville de Trois-Rivières a même tenté d’avoir accès au rapport d’enquête de la sécurité publique sur la mort du policier Dupont. Mais le greffier de la ville, Me Gilles Poulin, lui a refusé l’accès à certains de ces dossiers sous prétexte qu’ils étaient confidentiel"

 

 

1969

 

11 novembre 1969

Le Nouvelliste, Bernard Champoux

Porté disparu depuis 5 jour; Le sergent L. G. Dupont est retrouvé sans vie dans un boisé.

 

 

 

 

 

 

8 novembre 1969

Le Nouvelliste, Fernand Gagnon

Louis-Georges Dupont porté disparu

 

 

 

 

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