Bannière menu Historique Enquête policière Balistique Autopsie Coroner Re-autopsie Interrogations Jugements Contradictions Conclusions Lexique Recherche sur le site Envoyer un mail Plan du site Kathleen Reichs Michael Baden Louis-Georges Dupont

La Presse, 16 octobre 1995
Par Éric Clément

Les proches d'un policier mort dans des circionstances troublantes demandent une enquête publique

 M. Jacques Dupont, fils de Louis-Georges Dupont, dit avoir reçu une copie d'un rapport de la SQ non signé, il y a seulement quelques jours. «On demandait le rapport mais on ne voulait pas nous le donner, dit-il. Il a fallu que la requête soit acceptée pour que le rapport nous soit envoyé. Il n'y a rien de nouveau là-dedans, si ce n'est que les rapports de police que l'on obtient sont de plus en plus confus. En 1992, on nous avait dit que mon père avait témoigné le 17 septembre devant la

 

commission de police municipale. Maintenant, la SQ nous dit que c'était le 9 septembre. Y-a-t-il eu une ou plusieurs auditions ? On ne sait plus. Ce n'est pas très sérieux. »


La famille Dupont considère que la police n'a jamais enquêté sur la disparition de deux pages du calepin de Louis-Georges Dupont, deux pages qui correspondraient aux deux derniers mois de sa vie, en fait du 8 septembre au 8 novembre 1969.

 
Trois-Rivières - Une requête déposée par la famille de Louis-Georges Dupont, un policier de Trois-Rivières mort dans des circonstances troublantes, en novembre 1969, sera entendue le 1er novembre prochain au palais de justice de la cité mauricienne.


La famille Dupont souhaite obtenir une enquête publique sur le décès du sergent-détective, interprété à l'époque comme résultant d'un suicide.


Les membres de la famille Dupont ont toujours maintenu que le policier avait été assassiné. Louis-Georges Dupont était mort quelques semaines après avoir témoigné au cours d'une enquête spéciale sur la police locale.
 

Le ministre de la Sécurité publique, Serge Ménard, a réactivé ce dossier à la fin de l'année dernière, après 13 ans de démarches de la part de la famille Dupont.
 

Deux médecins légistes, un de New York et l'autre de Vancouver, venaient d'abonder dans le sens d'un meurtre causé par une balle dans le dos.


M. Ménard a exigé et obtenu au début de l'année un rapport de la Sûreté du Québec sur cette affaire.