(Texte
sous la photos du haut) Les fils de Louis-Georges Dupont,
Jacques et
Robert, ont rencontré le sous ministre du ministère de
la sécurité publique, Martin Prudhomme, hier. Ce dernier
était accompagné par l’inspecteur Roberto Bergeron lors
de la rencontre au cours de laquelle il a assuré que le
dossier serait ré-examiné de A à Z.
Mort de Louis-Georges Dupont.
Québec réexaminera le dossier de A a Z.
Les fils du
policier décédé en 1969 sont sortis très satisfait de
leur rencontre avec le sous ministre.
Trois-Rivières. Les fils de Louis Georges Dupont
peinaient à cacher leur joie, hier après-midi,
lorsqu’ils sont sortis de leurs rencontre avec le sous
ministre du ministère de la sécurité publique, Martin
Prudhomme. Ce dernier s’est en effet engagé à réexaminer
tous les éléments de preuve entourant la mort du
policier qui est survenue en novembre 1969.
La croisade que mènent Jacques et Robert Dupont depuis
plusieurs années semble avoir porté ses fruits. Les deux
hommes qui sont convaincus de détenir de nouvelles
preuves leur permettant d’affirmer que leur père ne
s’est pas suicidé mais qu’il a bel et bien été victime
d’un meurtre ont obtenu l’assurance que des enquêteurs
très qualifiés se pencheront prochainement sur le
dossier.
« Il y aura une enquête de police qui va rétablir ce qui
a été fait en 1969. Ils nous ont dit qu’ils réexamineront
le cas de A a Z, et ce, en collaboration avec la
Sécurité publique de Trois-Rivières. Martin Prudhomme
nous a assuré que tout allait être revu et qu’il allait
être au dossier. Il va d’ailleurs nous présenter ses
enquêteur la semaine prochaine. Nous avons eu la
confirmation que s’il avait eu des erreurs elle allaient
être corrigées. C’est une très bonne chose, a mentionné
Jacques Dupont à la sortie de la rencontre.
Les fils de celui qui a été retrouvé sans vie en
novembre 1969 dans un boisé du boulevard Saint-Jean à
Trois-Rivières ont également appris qu’ils allaient
pouvoir participer à l’enquête.
« Nous avions toujours demandé de participer à
l’enquête. C’est logique, parce c’est nous qui l’avons
faite », a précisé Robert Dupont.
Ce dernier a cependant confié avoir été un peu surpris
d’apprendre que le sous ministre n’était pas très
au courant du dossier.
Il l’a regardé pour la première fois avec nous autres
aujourd’hui (hier). Ce seront les enquêteurs mandatés qui
vont prendre le relais, a mentionné Jacques Dupont.
Ce n’est pas la première fois que le dossier de la mort
du policier Dupont est rouvert. Une commission d’enquête
au cours de laquelle plusieurs spécialistes ont défilé à
Trois-Rivières a en effet eu lieu en 1996. Un juge avait
alors retenu la thèse du suicide.
Afin d’appuyer la thèse qu’ils défendent, les deux
frères ont soumis à un procédé numérique
d’éclaircissement des vieilles photos prises au moment
de la découverte du corps de leur père. Un trou de la
grosseur d’un impact de balle est alors apparu dans le
manteau de l’homme à la hauteur de son épaule. Les deux
hommes croient donc qu’un second impact de balle dans le
dos constitue la preuve que leur père ne sait pas
suicidé. Et bien qu’une simple déchirure ne signifie pas
nécessairement qu’elle ait été causée par le passage
d’une balle, deux témoignages recueillis dans le passé,
notamment celui du photographe judiciaire du service de
la police de Trois-Rivières de l’époque, viennent
appuyer cette hypothèse.
De son côté, le sous ministre Martin Prudhomme n’a pas
voulu répondre aux questions des journalistes. Rappelons
que ce dernier a agi à titre d’enquêteur pour la Sûreté du Québec dans plusieurs dossiers importants,
notamment celui de la disparition de Cédrika Provencher. |