5- |
En ce qui a trait à la section VII,
L`AUTOPSIE.
Affirmation de la juge Céline Lacerte-Lamontagne
dans son rapport :
P.43-44
«L`examen du curriculum vitae du Dr. Hould montre qu`il
a oeuvré comme Pathologiste Médico-Légal
sans détenir un certificat de spécialiste
en pathologie. Sa jeune expérience et son statut
doivent être considérés dans l`évaluation
de son expertise. La preuve révèle qu`il
n`existe pas de formulaire ou de protocole à cette époque
(1969). On ne peut donc reprocher au médecin d`avoir procédé
comme il l`a fait sous la forme de notes manuscrites.
La comparaison établie (par Me Pierre Gagnon) avec le
rapport détaillé de l`autopsie de la dépouille
de M. Pierre Laporte (Ministre Québécois enlevé
et assassiné pendant la crise d`octobre en 1970) et avec
le rapport d`autopsie de M. Dupont ne tient pas et ne refute
rien.» (Ce rapport d`autopsie fut signé par
le Dr. Hould le 19 octobre 1970 et celui de M. Dupont le 10 novembre
1969, soit 11 mois plus tôt) Voir section VII
a) b) et c) et le résumé de l`autopsie de M.
Laporte qui suit ;
Résumé du rapport protocolaire de l`autopsie
du Ministre Pierre Laporte (sans mention des blessures subies
par M. Pierre Laporte) que Me Pierre Gagnon a déposé
en preuve à la Commission.
Examen externe : Vêtements (Tout ce que porte l`individu
à l`examen) est envoyé à un chimiste pour
expertise.
Objets personnels(...)
Caractéristiques externes : (Cuir chevelu, bouche,
barbe, ongles, peau, poils, etc...)
État de conservation : (Lividité cadavérique
et rigidité cadavérique.)
État de nutrition(...)
Marques traumatiques externes : (Tête, bouche, oreilles,
yeux, cou, etc...)
Membres supérieurs : Épaule, bras, poignets,
mains, doigts ...)
Membres inférieurs : (Hanches, jambes, pieds, orteils...)
Examen interne : (Tête, cuir chevelu, cerveau, cou...)
Thorax : (Cavités, côtes, poumons, trachée
et bronches, coeur, foie, reins, estomac, intestins, rate, pancréas,
vessie, organes génitaux; Tous ces organes sont prélevées
et pesées si nécessaire et la température
sous-hépathique est prise, pour déterminer le moment
du décès.
Prélèvements : (Sang, contenu gastrique,
cheveux, curetage des ongles...)
Résumé de l`autopsie :
- Constatation de l`autopsie, cause du décès
- Blessures présentes et faites à quel moment
- Moment du décès avec rigidité cadavérique
et température sous-hépatique
Montréal, le 6 novembre 1970
Dr. Jean Hould
Et pourtant, la juge Lacerte-Lamontagne dans son rapport, en
page 44, écrit :
La lecture des notes manuscrites (section
VII a)) de l`autopsie de M. Dupont dénotent :
- L`absence de mention quant à le durée de l`autopsie
- Le poids du cadavre
- La rigidité cadavérique
- L`état de conservation
- (Moment du décès, lividité cadavérique,
aucune mention sur la condition du visage et M. Dupont avait
45 ans et non 42 ans)
P.45
- Le nombre restreint de photographies sur l`autopsie (...)
- Aucune analyse chimique des plaies ou des vêtements.
P.46
- Dans les notes manuscrites du Dr. Hould, sa description des
plaies comporte des lacunes (...) et elle doit être qualifiée
de sommaire.
- N`aborde aucunement les notions de plaie sur appui, de notion
d`empreintes d arme ou "Muzzle stamp".
Et de conclure la juge Céline Lacerte-Lamontagne
en page 5 de son rapport ;
La preuve a démontré que le cas de M. Louis-Georges
Dupont est présenté au Dr. Hould comme un
cas mineur de suicide par arme à feu et conséquemment
l`autopsie du Dr. Hould fut la résultante de cette prémisse
: "Sommaire et incomplète"
|
6- |
En ce qui a trait à la section VIII,
Le coroner Chartier.
Affirmation de la juge Céline Lacerte-Lamontagne
dans son rapport à la 4e et 5e page du sommaire:
«L`enquête du coroner
Chartier tenue le 2 décembre 1969 fut une enquête
publique tenue au parc Ste-Marguerite, les témoins
furent assermentés et des notes sténographiques
furent prises.»
Voir section XI no.
17, Rapport du coroner en chef, Me
Pierre Morin le 30 mars 1992 , affirmant le contraire !?
Voir section VIII a-), b-), c-) :
un simple cas de recherche et une enquête du coroner le
même soir !?
Pp 56-57
Selon la loi des coroners (loi du Québec 1966-67) il y
a deux types d`enquêtes :
- La recherche des circonstances (cas de recherche).
- Enquête proprement dite.
Dans les cas de recherche des circonstances, la procédure
devient plus expéditive, l`assignation de témoins
facultative et en l`absence du procureur de la couronne,
le coroner pose des questions et parfois l`enquêteur. Aucun
formalisme ne guide la procédure dans ce cas.
Pour l`enquête publique, le coroner avise
le procureur général du lieu et de la date (art.
17). Les témoins sont interrogés par une partie
intéressée ou leur propre avocat, ou le procureur
de la couronne. Les témoins sont assermentés
et doivent répondre aux questions posées par le
coroner ou le procureur de la couronne. Leur témoignage
est pris en sténographie et un greffier tient un
procès-verbal.
Note : Un avis public dans les journaux doit
être publié avisant l`heure et la date de l`enquête
publique du coroner.
P.49 (2) :
...Les membres de la famille
Dupont dénoncent le rôle actif joué par le
lieutenant-détective Jean-Marie
Hubert, son attitude pendant la procédure, et l'absence
d'enquête réelle dans ce dossier. De plus, les personnes
mentionnées au document 'Liste des témoins' signé
par Jean-Marie Hubert, n'ont pas tous témoigné
devant le coroner Chartier.
Note : Nous, la famille Dupont étions
présents à l`enquête ce soir de décembre
1969, il n`y avait pas de procureur de la couronne, de
sténographe judiciaire, aucun journaliste, aucun photographe
judiciaire, pathologiste ni détective ou policier à
l`exception de Jean-Marie Hubert. Aucun avis public dans le journal,
aucune assermentation des témoins entendus à l`"enquête
du coroner". Les quatre seuls témoins entendus ont
été Mme Jeanne D`Arc Dupont, Jacques Dupont, Jacques
Gendron et le dr. Raymond Létourneau. Il y avait tout
au plus une douzaine de personnes présentes dans la salle.
Témoignage de Jean-Marie Hubert devant la
C.L.L. les 3 et 4 juillet 1996.
M. Hubert a nié avoir été présent
à l`"enquête" du coroner Chartier au parc
Ste-Marguerite et d`avoir assisté le coroner.
Rapport C.L.L.;
Pp.54-56 |
M. Jules Héon,
sténographe officiel qui couvre des enquêtes du
coroner en 1969 produit le "registre"
des cahiers de notes prises lors de l`enquête du coroner.
Quant à la "transcription" de ses notes
sténographiques", le témoin ne peut dire si
elle fut effectuée car il envoie ses cahiers de notes
aux archives du Palais de Justice. En 1992, M. Héon
n`a pas été contacté et son cahier de notes
n`a pas été produit lors des recherches effectuées
par le coroner-chef Me Pierre Morin (voir
section XI no. 17) |
*******Réflexion de la famille *******
Est-ce que M. Jules Héon insinue que le coroner-chef,
dans sa lettre du 30 mars 1992, aurait menti ? |
Extraits du témoignage de M.
Jules Héon, le 10 juillet 1996 |
Pp.33-43 |
Q.: |
Les cahiers 765, vous déposiez ça au Palais de
Justice et vous n`en gardiez pas de copie ? |
|
R.: |
Oui, au Palais de Justice. Non je gardais pas de copie parce
que c`était mes notes ça. Les enquêteurs
de la C.L.L. ont communiqué avec moi il y a trois semaines,
un mois. J`ai dit que je m`en rappelais pas (enquête en
1969). Ça me chicotait et tout bonnement je l`ai
trouvé sans faire de recherches "dans mon garage"
(Le cahier 765).
(...) |
|
R.: |
«J`ai rencontré une personne hier dans la rue et
je lui ai dit que j`avais trouvé quelque chose. C`est
Me André Gabias
que j`ai rencontré hier par hasard sur la
rue, l`avocat de la Ville. Oui on se connaît assez bien. |
|
Q.: |
Puis là, Me Gabias vous a questionné encore
concernant ça (enquête du coroner) et là
ça vous est revenu ? |
|
R.: |
«Oui.» |
|
Q.: |
Mais vous vous souvenez pas en aucun temps d`avoir parlé
à Me Pierre Morin, du bureau du coroner concernant vos
notes sténographiques
en 1992 ? |
|
R.: |
«Je m`en souviens pas, non.» |
Et pourtant la juge Lacerte-Lamontagne, dans son rapport ;
P.57 (4) : |
Perçu comme un cas limpide
au départ et sans incidence criminelle...L'absence du
procureur de la couronne s'explique par la nature du dossier,
c'est-à-dire 'un suicide'. De toute évidence, la
représentation du cas par les enquêteurs dirige
et qualifie l'enquête à tenir. Pour le capitaine
Gagnon et l'enquêteur
Hubert, il s'agit d'un suicide et l'enquête suit son
cours. Il n'est pas clair si l'affaire Dupont fut
traitée comme un cas de recherche ou d'enquête...
: Pas d`avis public dans
les journaux, pas de procureur de la couronne, pas de sténographe
judiciaire, témoins non-assermentés, enquête
non-tenue à la morgue ou au Palais de Justice, etc...
|
P.143 (b) : |
Le coroner Chartier écrit
dans son verdict que M. Dupont s'est suicidé pour cause
d'aliénation mentale. La preuve médicale et testimoniale
ne permettent aucunement d'en arriver à une conclusion
aussi drastique. D'ailleurs le coroner admet que cette conclusion
semble davantage reliée à des considérations
de couverture de police d'assurance. |
P. 60 : |
Le verdict du Coroner Chartier
est donc erroné et ne correspond pas à une preuve
d'expertise d'aliénation mentale. De plus, la mention
du coroner sur l'état dépressif très avancé
de M. Dupont ne correspond pas à la preuve médicale
entendue.
-En conclusion;
- qu'aucun procureur de la
couronne n'a été saisi de l'affaire Dupont.
- que plusieurs témoins
n'ont pas été entendus.
- que le verdict est ambigu
et ne repose sur aucune assise légale.
- que la décision du
coroner reflète la présentation du cas comme un
cas de suicide.
|
|
7- |
Affirmation de la juge Céline Lacerte-Lamontagne
dans son rapport, sommaire p.5
«Aucune preuve d`une relation de cause à effet entre
les dossiers enquêtés et sa disparition n`est révélée.
Aucune preuve quant à un règlement de compte ou
quant au fait que le policier Dupont ait été victime
de représailles de la part de qui que ce soit n`a transpiré
à travers tous les témoignages entendus.»
Et pourtant...
a) Témoignage de Me Jean Méthot le
9 juillet 1996
Me Méthot en 1969 était le chef du contentieux
de la Ville de Trois-Rivières et a témoigné
que : «En 1969, deux de mes amis, M.
Pellerin et M. Rivard
avaient été menacés par un dénommé
Marcel Martel. Monsieur
Dupont était venu me voir à ma résidence
et je lui avais parlé de ces faits-là. Je lui ai
dit : «N`oubliez pas que là vous vous embarquez
dans quelque chose et qu`il s`agit d`un tueur à gages»
d`après une commune renommée qu`on avait nous autres
à Trois-Rivières. M. Dupont m`a dit qu`il acceptait
le dossier. Après la mort de M. Dupont, j`ai fait maintes
recherches pour retrouver le dossier, je ne l`ai jamais retrouvé.
(Voir section XI no.19)
******Réflexion de la famille ******
Me Méthot a témoigné à peine 20 à
25 minutes. Pourtant il avait préparé un dossier
assez volumineux avec plusieurs déclarations démontrant
l`ampleur de la corruption à Trois-Rivières,
mais la Commission C.L.L. a tout fait pour l`évincer !?
b) M.
Jacques Gingras, journaliste à
Trois-Rivières pendant 30 ans.
M. Gingras avait donné une entrevue au poste
de télévision CKTM-TV (SRC) au journaliste
Pierre De La Voye les 6 et 7 juin 1996, expliquant plusieurs
points nébuleux selon sa connaissance du dossier à
l`époque de la Commission de Police du Québec à
Trois-Rivières en 1969. M. Gingras a été
malheureusement refusé comme témoin à la
C.L.L. pendant les audiences (voir
le reportage de M. Gingras section XI no.13 c)).
c) Témoignage du coroner Me Marcel Chartier le 4 juillet
1996.
M. Chartier dit : «Monsieur Dupont (...) c`était
un homme droit, sans aucun doute, c`était un bon détective,
il était efficace, je vous le dis, c`était un homme
efficace, il travaillait bien. D`ailleurs il était en
ligne pour être nommé à la place du
capitaine-détective Gagnon, je savais ça aussi.»
(Voir section VIII e-) et
f-))
d) Témoignage du juge Guy
Lebrun le 9 juillet 1996
«Nous avions à l`occasion besoin de quelqu`un pour
faire certaines vérifications avec ce qu`on entendait
(à la Commission de Police du Québec) pour
vérifier certains faits et souvent notre homme de confiance
c`était Louis-Georges Dupont.» (voir
section IV c-))
e) Témoignage de M.
Gaston Vallières, échevin à Trois-Rivières
en 1969 le 19 juin 1996.
«Est-ce que M. Dupont vous a fait part de certaines craintes
avant d`aller témoigner à l`enquête de la
C.P.Q. en 1969 ? Pas à moi, mais j`ai su par des rumeurs
qu`il craignait de passer devant la C.P.Q.. Mais moi je sais
que Dupont était au courant de bien des choses qui se
passaient...» (voir
section IV c-))
f) Témoignage de Mme
Claudette Laroche le 18 juin 1996.
«...c`est avant qu`il doive témoigner devant ses
confrères à la C.P.Q. ...d`avoir à dire
la vérité, parce qu`il savait des choses compromettantes
contre ses compagnons de travail. Oui, il m`a dit qu`il avait
peur...parce qu`il a été obligé de dire
des choses à la C.P.Q..» (voir
section IV c-))
g) Témoignage de Mme Jeanne D`Arc Dupont,
le 17 juin 1996.
«...tu le sais, qu`est-ce que je t`ai confié samedi,
que pour le témoignage que j`avais si peur d`aller témoigner
contre mes confrères...que mes jours sont comptés,
je vais disparaître...il m`a dit qu`il avait très
peur de Jean-Marie Hubert
et de Robert Gignac
qui était sorti de prison. (voir
section IV c-))
Notes :
-Jugement St-Julien du 20 décembre 1995.
En page 22, le juge déclare : «Madame Dupont
souligne la peur de son mari et confirme que ce
n`était pas de l`angoisse.»
-Madame Dupont dans son témoignage devant la Commission
Lacerte-Lamontagne :
Il m`a dit : «Si tu savais qu`est-ce qu`il y a en-dessous
de tout ça, c`est très dangereux, c`est par rapport
aux témoignages.»
-Madame Dupont témoigne : «Mon mari m`a dit le soir
du quatre novembre 1969 (la journée avant sa disparition)
qu`il ne voulait pas mourir et me laisser toute seule avec les
quatre enfants.»
h) Témoignage de
Mme Claire Dupont, le
19 juin 1996.
«...(en voiture avec M. Dupont) le 3 novembre au soir...
j`ai peur qu`il y ait quelqu`un qui suive en arrière.
Pourquoi, t`as peur d`être suivi ? Ça va mal au
poste de police, j`ai peur qu`il y en ait qui m`en veuille.»
(voir section V h))
i) Témoignage de M.
Denis Martin, photographe judiciaire, le 26 juin 1996.
«..est-ce qu`on vous a dit pourquoi il pouvait être
disparu ? ...ça s`est parlé, que c`était
suite à son témoignage à l`enquête
de la Commission de Police du Québec en 1969.» (voir section V h))
j) Témoignage de Mme
Hélène Rheault
Dupont le 18 juin 1996 à la C.L.L..
Q.: |
Quand avez-vous été mise au courant que M. Dupont
avait disparu ? |
R.: |
C`est moi qui a été au courant la première. |
Q.: |
Qui vous a "mis" au courant ? |
R.: |
Le téléphone, je l`ai reçu vers 8 hrs moins
quart (19:45h) ou 9 hrs moins quart (20:45h) le 5 novembre 1969
au domicile de M. Louis-Georges Dupont, j`y demeurais depuis
environ dix mois comme pensionnaire. |
Q.: |
Est-ce que vous avez reconnu
l`interlocuteur ? |
R.: |
Non, je n`avais jamais entendu cette personne. |
Q.: |
Quelle était la conversation engagée ? |
R.: |
Est-ce que M. Dupont est là ? Non. Alors la personne a
dit : «Cherchez donc dans le bout de Montréal».
Pis il a raccroché. |
k) Témoignage de Mme Johanne Dupont le 17
juin 1996 à la C.L.L...
«...j`ai vu une voiture noire, la même parce qu`elle
était pareille comme celle qui nous suivait depuis le
lundi 3 novembre au matin, les 3 derniers jours que j`ai vu mon
père. Il m`a dit : "C`est dangereux, ils peuvent
te tuer".» (voir
section V h))
l) Témoignage de Mme Linda
Gosselin le 11 juillet 1996.
«Le 6 novembre 1969, il y avait deux autos noires dans
le côté de la maison de M. Dupont. Elles étaient
l`une derrière l`autre. Ils étaient deux dans la
première et deux dans la dernière.» (voir section V h))
m) Témoignage de M. Serge
Jacob le 11 juillet 1996.
P.11 |
Q.: |
Monseur Jacob, le neuf juillet 1996 (9 juillet 1996), est-ce
que vous avez eu l`occasion de rencontrer M. Jean Méthot
?
|
P.12 |
R.: |
Oui, je l`ai rencontré au restaurant "Root Beer"
(A&W) , sur la rue des Forges à Trois-Rivières. |
|
R.: |
Quand il est arrivé au restaurant, il était 8:15
h - 8:20 h, j`étais en train de déjeuner avec mon
épouse Odette Gagnon-Jacob. |
|
R.: |
M. Méthot a dit à la serveuse : "Ce matin
je m`en vais faire quelque chose d`important, je m`en vais à
la Commission d`enquête révéler qui a tué
M. Dupont." Il était la table à côté
de nous. |
P.14 |
R.: |
Étant curieux de nature, je travaille avec des jeunes
(directeur d`école) j`ai dit : "Qui a tué
M. Dupont ?". |
|
Q.: |
Vous vous adressez à M. Méthot ? |
|
R.: |
Exactement. Je dis :"Vous savez qui, alors qui a tué
M. Dupont !?" Il m`a répondu tout simplement : "C`est
Martel". |
P. 16-17 |
R.: |
C`est possiblement peut-être six-sept mois après
les événements (décès de M. Dupont)
ou suite à une question que j`aurais posée à
mon beau-père (Georges
Gagnon) sur la Commission de Police (de 1969).
Je lui ai dit : "Est-ce que vous croyez sincèrement
que M. Dupont se serait suicidé ?" Alors il m`a dit
ceci : " Monsieur Dupont était venu me voir à
mon bureau il y a quelque temps avant les événements
(décès de M. Dupont) puis il m`avait dit
:"qu`il avait peur". |
|
R.: |
Et suite à cette affirmation il a dit ceci: "Est-ce
que ce serait possible de ne pas trop sortir du poste de police
parce que j`ai peur qu`il m`arrive quelque chose". |
|
8-
|
En ce qui a trait à la section IX,
La Ré-autopsie
Affirmation de la juge Céline Lacerte-Lamontagne
dans son rapport pp 108-109 ;
«La décision de ne pas procéder à
une analyse chimique (sternum) par le Dr. Baden a été
guidée par des critères de nécessité,
de temps, d`argent et de fiabilité des résultats.» |
|
****** Réflexion de la famille ******
Alors pour quelle raison la Commission Céline Lacerte-Lamontagne
a-t-elle ordonné une exhumation et une ré-autopsie
?
Que le Dr. Hould situe "l`entrée" dans
son témoignage le 16 juillet 1996 entre la 2e et la
3e côte dans le sternum et dans un autre
rapport entre la 2e et 3e côte à 7- 8 mm
du sternum !?
Que Kathleen Reichs aperçoive le trou au niveau de
la 5e côte approximativement et ce en "ligne
droite" (après 17:00h le 27 août 1996)
dans son témoignage du 13 septembre 1996, malgré
que l`angle de pénétration du projectile est d`environ
45 degrés !?
Que le Dr. Michael Baden situe le trou au niveau de la 4e
côte approximativement dans son témoignage du
17 septembre 1996 !?
Que le Dr. Louis S. Roh affirme toujours que la plaie d`entrée
est située dans le dos et que c`était un sterno-foramien
qui apparaissait aux rayons X du sternum de 16:43h et 16:46h
le 27 août 1996 (avant 17:00h) dans son témoignage
du 18 septembre 1996!
Mais que tout cela importe peu pour la C.L.L. qui conclut à
la p.109 de son rapport ; «Que la perforation du sternum
correspond à la perforation de la plaie au thorax.»
Et ce sans tenir compte d`un angle de tir d`environ 45 degrés
!?
Nous pensons que tout a été dit concernant les
témoignages de M. Yves Quévillon section VI
l) et VI
m), du Dr. Michaël Baden section IX
d) et e), de l`anthropologue
Kathleen Reichs section IX
c). Le Dr. Louis S. Roh , section IX
f), est le seul qui a pu venir témoigner devant la
Commission à titre d`expert pour la famille.Quant au Dr.
James A. Ferris, la Commission nous a autorisé qu`à
un seul pathologiste judiciaire et qu`en procédant à
l`exhumation le 26 août 1996, même si la famille
aurait insisté (et payé ses honoraires), la Commission
Céline Lacerte-Lamontagne savait très bien qu`à
cette date et jusqu`au 6-7 septembre, le Dr. Ferris n`était
pas disponible puisqu`il donnait des cours et conférences
au Japon.
|
|
- Harold
Gagné,
Directeur de l`information,
CHEM-TÉLÉ-8 (TVA)
Trois-Rivières, fin
novembre 1996 , la lecture du bulletin de nouvelles du midi
informait la population que :
«Le rapport d`enquête
devrait être rendu public par le ministre de la Sécurité
Publique lors d`une conférence de presse qui aura lieu
à Trois-Rivières en janvier 1997.
La famille sera informée avant la presse et le public.»
Au même bulletin de nouvelles : Me Gilles
Paquet, secrétaire de la Commission Céline
Lacerte-Lamontagne, déclarait que l`ensemble des membres
de la Commission était très satisfait du travail
accompli, que c`était un sujet intéressant, et
qu`ils avaient eu beaucoup de plaisir à travailler sur
ce dossier.
|
*******Réflexion de la famille *******
Quelques jours plus tard, soit le 4 décembre 1996,
le même Ministre donnait le rapport de la
Commissaire Céline Lacerte-Lamontagne aux journalistes
et ce avant même que le procureur de la famille Dupont
(Me Pierre Gagnon) en ait obtenu copie et sans que la conférence
de presse n`ait eu lieu avec la famille. Ce ministre a posé
un geste de lâcheté en utilisant la tromperie. C`est
honteux pour la province de Québec qu`un Ministre qui
représente la population agisse de la sorte en se défilant
de la famille Dupont par peur de les affronter en leur présentant
un rapport monté de toute pièce. Quoi qu`il en
soit, que doit-on penser de nos Ministres de la Sécurité
publique et de la Justice quand ceux-ci ont peur d`affronter
la vérité !? |