En ce qui a trait à la section VI,
La Balistique.
Affirmation de la juge Céline Lacerte-Lamontagne
dans son rapport, sommaire p.3 ;
(En ce qui concerne l`arme);
«Il appert que le revolver de calibre .38 spc, retrouvé
dans la voiture de service de M. Dupont, est son revolver, il
a été récupéré
par les enquêteurs de la Commission et produit comme
exhibit.»
Témoignage
de C. Massicotte le 27 juin 1996
En page 39, Monsieur Massicotte
dit :
Par Me François
Daviault (Procureur de la Commission)
Q.: Alors je vais vous exhiber, strictement pour fin de comprendre
une arme à feu qui n`est pas celle qui nous concerne
mais qui est semblable, ça va ?
C`est une arme semblable à celles utilisées par
les sergents-détectives à l`époque ?
R.: Oui, c`était une arme semblable.
Q.: Un Colt ?
R.: Oui un Colt, mais il me semble que les rayures étaient
plus profondes, plus grosses.
Q.: Mais au niveau de la surface couverte par le plastique ou
la corne, c`était semblable ?
En page 40 ;
R.: La poignée (crosse) était plus grosse que
ça.
En page 48 ;
R.: Le nôtre n`était pas arrangé comme ça,
il était plus large avec toutes des coches dessus pour
pouvoir l`enlever comme il faut. Là, le barillet tombait...
Le lendemain du témoignage de M. Clément
Massicotte, on peut lire dans le témoignage de M. Fernand
Thibeault en date du 28 juin 1996 :
Par Me François Daviault (procureur de la Commission)
Q.: Alors, Monsieur Thibeault, simplement, je vais vous montrer
l`exhibit C-39 qui est un revolver et je vais vous
demander de le regarder et de me dire si c`était le type
d`arme que vous aviez à l`époque ? Ou semblable
?
Et dans le rapport de la Commission Céline Lacerte-Lamontagne
du 28 novembre 1996 ;
Conclusion quant au revolver à la p. 25 ;
(par 2) il n`y a pas de doute sur l`identification de l`arme
(par 3) L`arme de M. Dupont est déposée devant
la Commission (C-39)
****** Réflexion de la famille ******
Comment le 27 juin 1996 Me François Daviault peut-il
dire à Clément Massicotte que l`arme qu`il lui
montre n`est pas celle qui nous concerne mais qui est
semblable et que le lendemain (28 juin 1996) Me Daviault
dit à Fernand Thibeault qu`il va lui montrer l`exhibit
C-39 qui est l`arme de M. Dupont selon la Commissaire
dans le texte ci-haut mentionné.
Pourtant, tout au long de la C.L.L., une seule
arme a servi comme exhibit, et c`est l`exhibit C-39 !?
****** Réflexion de la famille ******
Pourquoi la Commission n`a-t-elle pas fait témoigné
le `supposé propriétaire` de la `supposée
arme` de M. Dupont tel que promis par les procureurs
de la C.L.L. ? Ce `supposé propriétaire` l`aurait
acheté de la Ville de Trois-Rivières dans
les années 1982-83 (aux alentours de la 2e Commission
d`enquête de la C.P.Q. sur le corps de police de Trois-Rivières
qui s`est tenue en 1982, selon Me François Daviault.)
En conclusion ;
P.24 (4)
Aucune empreinte valable ne fut trouvée
sur l`arme c`est-à-dire que les traces d`empreintes décelées
ne permettent pas de faire l`identification et/ou la comparaison.
Le fait de ne pas en déceler ne peut être interprété
uniquement dans le sens que les empreintes ont été
effacées pour couvrir un meurtre. Aucune preuve ne permet
de faire cette affirmation. De même, dans l`éventualité
où seules les empreintes de M. Dupont auraient été
retracées, il serait hasardeux de conclure,
de par ce seul fait, que M. Dupont s`est donné la mort.
Affirmation de la juge Céline
Lacerte-Lamontagne dans son rapport:
(En ce qui concerne les cartouches);
«L`identification des cartouches à l`intérieur
du revolver n`est pas certaine. Par ailleurs, selon les policiers
de l`époque, il ne peut s`agir que de cartouches de plomb,
les pointes chemisées
n`étant pas utilisées dans le service.»
Pourtant...
P.25 (5)
a) Les projectiles à pointe chemisées
ne sont pas utilisés par les policiers de Trois-Rivières
en 1969...
(Voir Section VI k))
L`ex-enquêteur Fernand
Thibeault (1969) a témoigné le 28 juin 1996
sous serment et il a identifié formellement
les balles à pointe chemisée comme
étant le type de projectile dont il se servait à
l`époque.
b) Le rapport d`analyse de M.
Lepage du 12 novembre 1969 qui ne fait aucune mention
de ce type de balle...
Voir section VI a) Rapport
de M. Yvon Thériault
(patron de M. Lepage) recevant les exhibits le 10 novembre 1969
et qui spécifie 5 cartouches à pointe chemisée.
Voir section VI e) par.
4 M. Jean Lepage témoigne sous serment à
la Cour Supérieure du Québec le 27 novembre 1995
et il affirme que : «Il s`agit bien d`une douille et cinq
cartouches de calibre .38 (2) à pointe chemisée
(MP) et les trois autres étaient de plomb.
Voir section VI h) p.6
M. Jean Lepage témoigne sous serment à la
C.L.L. le 16 juillet 1996 et il affirme que : «Chambrée
à l`intérieur du barillet, il y avait une douille
et cinq cartouches : (2) à pointe chemisée
et les autres étaient à pointe en plomb.
Plaidoyer écrit de Me
Claude Gagnon, avocat du Procureur Général
de la Province de Québec (Ministre de la Justice) et représentant
du Ministre de la Sécurité Publique devant la Cour
Supérieure du Québec, lequel a été
déposé au juge Ivan St-Julien le 5 décembre
1995.
Balistique p.3
Après avoir entendu le témoignage de M. Jean
Lepage, expert en balistique et témoin des faits puisqu`il
avait complété le rapport de balistique en 1969,
que les balles qui lui avaient été communiquées
pour expertise et qu`il avait manipulées étaient
constituées de trois balles ordinaires de plomb et
deux balles à pointe chemisée et
un plomb endommagé. En effet une balle de plomb avait
été retrouvée dans la "banquette
arrière".
Important : (Pourtant, d`après M. Clément Massicotte
et M. Georges Gagnon, la "supposée balle" aurait
été retrouvée dans la "banquette
avant" de l`auto!)
P.4
M. Lepage est venu confirmer au Tribunal qu`il
avait en main trois (3) balles de plomb et deux (2) balles
à pointe chemisée.
c) L`affirmation positive de M. Clément Massicotte
à l`effet qu`il a remis cinq balles de plomb à
l`Institut Médico-Légal
le 10 novembre 1969.
Voir section V c) Rapport
de M. Massicotte le 17 novembre 1969 qui ne spécifie pas
le type de balle qu`il a remis à l`époque.
Témoignage de Clément Massicotte le 27 juin 1996
à la C.L.L.
P.67
R.: Moi, d`après moi, ils étaient
tous en plomb. J`ai pas fait une expertise des balles pis des
choses, mais d`après moi, ils étaient
tous en plomb.
Dans le témoignage d`Edmond Charest
le 16 juillet 1996 à la C.L.L. :
Pp 166-167
Edmond Charest (instructeur
d`armes et de tir en 1970 pour la police de Trois-Rivières)
dit :
Par Me David, procureur de la Commission
Q.: À votre connaissance, est-ce que les détectives
en 1969, de fait, utilisaient ce type de balle (chemisée)
?
R.: Je n`ai pas vu les armes des détectives, je ne les
ai pas ouvertes pour savoir ce qu`il avait dedans. Les détectives
avaient des deux (2) pouces (5 cm)de canon. Les patrouilleurs
avaient des quatre (4) pouces (10 cm) positive
police .38 spc..
Note : Pourtant, dans le témoignage de
Georges Marquis
du 26 juin 1996, en pp. 30-31, M. Marquis nous dit ; "Mais
pour le policier, le patrouilleur comme moi, c`était le
revolver à canon de six pouces. (15 cm)"
Un fait étonnant est que les policiers ainsi que l`instructeur
de tir ne s`entendent même pas sur le type de balle et
sur le type de revolver utilisé à l`époque.
( Voir témoignages de C. Massicotte, F. Thibeault, G.
Marquis, Edmond Charest, etc )
Important : Alors, l`affirmation de Mme Céline
Lacerte-Lamontagne à l`effet que "L`identification
des cartouches à l`intérieur du revolver n`est
pas certaine. Par ailleurs, selon les policiers de l`époque,
il ne peut s`agir que de cartouches de plomb, les pointes chemisées n`étant pas utilisées dans le
service " est pour le moins inquiétante
quant à la lucidité avec laquelle Mme Lacerte-lamontagne
traite et conserve l`information ne peut que remettre en cause
par le fait même la fiabilité de son jugement.
"Faut-il en rire ou en pleurer", comme disait textuellement
le juge Hubert Walters de la Cour Supérieure du Québec
dans la cause impliquant la famille Dupont contre la Ville de
Trois-Rivières, la C.S.S.T. ainsi que la Commission des
Affaires sociales ?
Et la juge Lacerte-Lamontagne de conclure
que ;
P.24 C.L.L.
La preuve ne révèle pas l`identification
exacte des cinq cartouches à l`intérieur du revolver.
P.26 (2) C.L.L.
L`affirmation à l`effet qu`il s`agit d`un projectile
différent de ceux trouvés dans l`arme n`est
pas absolue avec le témoignage de M. Massicotte. |