1- |
En ce qui a trait à la section
IV ;
Commission de Police du Québec.
Affirmation de la juge Céline Lacerte-Lamontagne
dans son rapport :
1-«L`obtention et la divulgation de la partie 2 (scellée
jusqu`en 2129) de la C.P.Q.
en 1969 ainsi que les témoignages entendus permettent
d`affirmer que M. Louis-Georges Dupont a témoigné
lors de cette enquête mais que son témoignage ne
fut pas déterminant et qu`il n`a pas impliqué
ni dénoncé ses confrères.»
(Sommaire du rapport C.L.L. à la 5e page)
2-«Que M. Fernand Gendron rapporte quant à lui qu`il
a témoigné juste avant M. Louis-Georges Dupont
et qu`il ne se rappelle pas de déclaration fracassante
de ce dernier.»
Mais alors....
a) Pourquoi la C.L.L.
a-t-elle ignoré le rapport de la Sûreté du
Québec présenté au cabinet du Ministre de
la Sécurité Publique et daté du 17 janvier
1995 et qui mentionnait comme date de témoignage de M.
Dupont le 9 septembre 1969; alors que la C.L.L. retenait uniquement
celle du 17 septembre 1969 ? (section
IV b-))
b) Comment peut-on savoir le contenu des témoignages
de M. Dupont, car personne n`est en mesure de préciser
ces témoignages ; que ce serait à huis-clos que
M. Dupont aurait témoigné et que tous les témoignages
ont été détruits en 1977 par la C.P.Q. ?
(section IV c-)) p.117-118)
c) Comment expliquer que M. Clément
Massicotte fait mentir le procès-verbal de la C.P.Q.
en 1969 quant à sa présence lors de ces audiences
de 1969. (section IV c-),
article du Nouvelliste).
d) Monsieur Massicotte dans son témoignage le 26
juin 1996 affirme que Monsieur Dupont aurait à témoigner
contre certains policiers...ça c`est après son
décès que peut-être qu`il aurait eu témoigné,
ou quoi, mais jamais avant, je n`ai entendu parler de ça...on
était pas mal à part des détectives qui
étaient aux enquêtes générales, nous
autres, à l`aide à la jeunesse.
e) Comment expliquer que M. Fernand
Gendron fait lui aussi mentir le procès-verbal de
la C.P.Q. en 1969 quant à sa présence la même
journée que M. Dupont ? (section
IV c-) p.116)
Lors du témoignage de M. Fernand Gendron le 27 juin 1996,
à la C.L.L. à la p. 132, une question lui est posée
;
Q. : Est-ce que vous vous rappellez d`avoir été
présent lorsque M. Dupont a témoigné ce
soir-là (le 17 septembre 1969) devant La Commission
de Police du Québec ?
R.: Non. D`ailleurs je ne me souviens ni de lui, ni des autres
là !
f) Pourquoi M. Hubert
est-il si convaincu que M. Dupont n`a pas témoigné
contre lui aux audiences de la C.P.Q. en 1969, et si ce n`est
pas M. Dupont, alors qui l`aurait fait pour qu`il soit renvoyé
du corps de police ?
Note : Voir aussi section IV c) les témoignages
entendus
de : Madame Dupont,
le juge Guy Lebrun,
l`échevin M. Vallières,
Mme Claudette Laroche
et aussi section V h) M.
Denis Martin. (Les principaux propos de ces personnes sont
cités à l`item
no. 7 de la présente section)
****** Rélexion de la famille ******
Si la C.L.L. ne peut répondre logiquement
à plusieurs questions et que la preuve reçue
ne répond pas non plus, comment peut-elle affirmer
que le ou les témoignages de M. Dupont ne fut ou furent
pas déterminants ?
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2- |
En ce qui a trait à la section V,
l`Enquête Policière.
P.32 (3)
L`enquête policière dans le cas de M. Dupont révèle
de grandes lacunes...Que l`enquête soit menée par
des individus dont la compétence et le professionnalisme
ont été remis en question se passe de commentaire.
P.157
Que la direction de l`enquête soit confiée à
deux personnes de réputation et de compétence
douteuses, remet sérieusement en question la valeur,
l`objectivité et les conclusions de cette enquête
policière. (Voir aussi section V de g)
à k) sur l`ensemble des blâmes sur l`enquête
faite par des personnes destituées par la Commission de
Police)
P.33
Aucune preuve ne permet par ailleurs d`affirmer que les policiers
ont agi de concert pour bâcler l`enquête sur la mort
de M. Dupont. M. Massicotte, qui n`est aucunement lié
à M. Hubert ou M. Gagnon, de par son rôle dans cette
enquête et dans la découverte des éléments
de preuve (note, arme, projectile) a agi de bonne foi.
Note : Clément Massicotte a dit qu`il n`a pas
fait le photostat en 1969 (photocopie appelée `exhibit
C-26`) de la petite note d`adieu supposément `originale`
appelée `exhibit C-58H ` et qu`il ignorait `l`exhibit
C-33` (lettre tachée de rouge portant le même
texte que Mme Armande Valois
a remise à Mme Dupont en 1990. Voir item 3 de la présente
section.)
Projectile et arme: Voir
item 4.
M. Massicotte dans son témoignage le 27 juin 1996 en p.
31 déclare :
"Je suis resté à l`écart, je savais
que l`enquête c`est pas moi, qui étais pour la
faire pis arrangez-vous avec vos "bébelles".
****** Réflexion de la famille Dupont ******
N`oublions pas que M. Massicotte était sergent-détective
sous les ordres du capitaine-détective Gagnon et du lieutenant-détective
Hubert.
Affirmation de la juge Céline Lacerte-Lamontagne
au sujet de la banquette :
«M. Bellefeuille, directeur du département de service
à la compagnie GM, explique à la Commission, la
composition et la structure des sièges d`une automobile
Belair 1965. À l`aide d`un croquis il fut aisé
de constater l`armature carrée en tôle, les spirales
et les rodes d`acier.»
Et pourtant...
Témoignage de M. Bellefeuille à la C.L.L. le 20
août 1996 :
«C`est relié avec des rodes de métal d`environ
1/16 de pouce (1 à 2 millimètres) de diamètre
et environ à tous les 3 ou 4 pouces (8 à 10 centimètres).»
Témoignage de M. Clément Massicotte à la
C.L.L. le 27 juin 1996 :
«Le projectile est aplati et brisé car il a frappé
une courroie de métal située dans la banquette.
(Strap de métal p. 91 de son témoignage)
Les photos de la banquette, c`était supposé d`être
pris lundi matin (10 novembre 1969)...pas le lundi matin, mais
le lendemain matin par M. Georges Gagnon, qui s`occuperait de
faire prendre des photos. Normalement il aurait dû
y avoir des photos.»
P.27 (3)
Tous les témoins en mesure de se souvenir de la voiture,
n`ont pas constaté la présence de sang sur
la banquette...
P.28
...la position dans laquelle fut retrouvé M. Dupont peut
expliquer cette constatation quant à l`absence
de sang sur la banquette. (Légèrement penché
sur la droite)
P.27 (1)
La preuve révélée en 1969 et celle entendue
durant la Commission d`enquête permettent de répondre
en partie à la question d`expertise du véhicule.
P.160
Sauf le projectile de plomb, aucun autre projectile n`est retrouvé
dans la voiture ou dans le corps de M. Dupont.
P.28
Ce n`est pas à la connaissance du directeur M. Roland
Poitras qu`une expertise a été faite sur ce
véhicule ni sur l`apparence d`une perforation dans la
banquette.
P.29
Il faut par ailleurs déplorer l`absence d`expertise sur
la banquette de la voiture...
Affirmation de la juge Céline Lacerte-Lamontagne
dans son rapport au sujet du projectile "retrouvé"
dans la banquette :
«L`état du projectile est compatible avec la nature
du projectile et la structure frappée... (Broches d`acier
de 1/16 de pouces ou 1 à 2 millimètres de diamètre).
Cette version confirme le témoignage de M. Massicotte
sur l`état de la balle et son impact sur une tige
de métal.»
M. Massicotte : «...courroie (strap) de métal...»
P.26 (2)
«L`affirmation à l`effet qu`il s`agit d`un projectile
différent de ceux trouvés dans l`arme n`est
pas absolue avec le témoignage de M. Massicotte
(...) »
P.26 (3)
«Le projectile peut donc provenir de l`arme mais
aucune conclusion formelle ne peut être avancée.»
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