L'ENQUÊTE
POLICIÈRE
DE
1969
Cette section comprend
;
- Extraits des rapports d`enquête
de la police municipale produits en 1969.
(sections V a) à f))
- Extraits de la Cour Supérieure
concernant l`enquête policière de 1969. (section
V g))
- Extraits de la Commision Céline
Lacerte-Lamontagne concernant l`enquête policière
de 1969.
(sections V h) à k))
RAPPORTS D'ENQUÊTE
DE LA
POLICE MUNICIPALE
DE
TROIS-RIVIÈRES.
(Des extraits de
ces rapports seront mentionnés).
Photo no. 3
Photo montrant des traces de pneux fraîches,
alors qu`il a plu pendant les 5 jours de recherche.
V a)-
Le premier rapport est celui du lieutenant Jean-Marie Hubert
, premier informé de la disparition de M. Dupont en soirée
du 5 novembre. Ce rapport sera bâclé, comme il le
dira lui-même à la Commission d'enquête en
1996. Et ce rapport était daté du 18 novembre 1969.
V b)-
Dossier 69-1060-305 Georges Marquis.
Ensuite, le constable Georges Marquis dans un rapport du 10
novembre 69 explique la découverte de M. Dupont dans l'auto
de service de la police à la limite de la ville de Trois-Rivières
sur le boulevard St-Jean vers 10:30 am. "À 1000 pieds dans le sentier, je vis l'auto de la Sûreté
que l'on recherchait...Je ne touchai à rien, et j'ai demandé
au capitaine-détective Georges Gagnon et l'assistant-directeur
Poitras de me rejoindre à cet endroit ".
V c)-
Dossier 69-1060-305 Mort suspecte
Ce rapport daté du 17 novembre 1969 est celui du sergent-détective
Clément Massicotte.
Vers 10:30 a.m., le 10 novembre 1969, le constable Marquis
nous conduisit par un petit chemin jusqu'à la voiture
du sergent-détective Louis-Georges Dupont. L'automobile
se trouvait à environ 500 pieds du Boulevard St-Jean.
Le capitaine Georges Gagnon m'a remis le revolver du sergent-détective
Louis-Georges Dupont. Je l'ai déposé dans la valise
de mon auto, en prenant soin de ne pas effacer les empreintes.
Vers 13:30 p.m., je me suis rendu à l'Institut de Médecine
Légale de Montréal avec le corps de Louis-Georges
Dupont, pour fins d'autopsie. Je suis allé à Montréal
avec M. Pierre Philibert (morgue). À l'Institut, j'ai
rencontré le Dr. Jean Hould qui a fait l'autopsie. Pendant
ce temps, je me suis rendu à la section des empreintes
digitales avec le revolver. J'ai rencontré M. Gérald
Caron. Il tenta de prélever des empreintes mais il m'a
dit qu'il n'y en avait pas pour fins d'identification. Par la
suite, à la section des expertises balistiques, j'ai remis
le revolver: un colt .38 spécial série 61192 M.L.W.
à Monsieur Yvon Thériault ainsi que 5 cartouches
et une douille.
À 17:00 h p.m., le Dr. Jean Hould m'a dit ne pas avoir
trouvé la balle parce qu'elle avait traversé le
corps; celle-ci a pénétré par la poitrine,
traversé le coeur pour ressortir dans le dos. Le Dr. Hould
m`a également remis un rapport pour le coroner et m`a
dit qu`un rapport complet nous serait envoyé plus tard,
après quoi il nous a remis le corps. |