Des questions laissées sans réponse, une mort inexpliquée dans son ensemble...
Section X LES INTERROGATIONS QUI DEMEURENT...
...se rapportant à la section 4, Historique
- La Commission de Police du Québec (C.P.Q.) : venait d`être formée et sa première enquête a été faite dans la province de Québec, laquelle s`est déroulée à Trois-Rivières. Pourquoi les recommandations découlant de cette enquête se sont retrouvées au conseil municipal de la ville qui en a fait un usage modéré ?
- Pourquoi M. Dupont a-t-il témoigné à huis-clos le 9 septembre et le 17 septembre 1969 ?
- Pourquoi la C.P.Q. avait-elle scellé la partie 2 de son rapport de 1969 pour 160 ans ? Les cahiers à annexes démontrant l`ampleur, les lieux, les personnes impliquées : pourquoi alors n`ont-ils pas été produits à la Commission Céline Lacerte-Lamontagne ?
- Suite au témoignage de M. Dupont en 1969, pourquoi la C.P.Q. a-t-elle laissé l`enquête policière (Disparition et décès de M. Dupont en novembre 1969) être faite par Jean-Marie Hubert et Georges Gagnon, et cela pendant qu`elle-même (la Commission de Police du Québec) rédigeait son rapport d`enquête ? POURQUOI ne pas l`avoir confiée à la Sûreté du Québec (S. Q.) ?
- Pourquoi la Commission de Police (C. P. Q.) a-t-elle ordonné uniquement la destruction en 1977 de tous les témoignages de sa propre enquête d`août et septembre 1969 ?
- Pourquoi la Commisison Céline Lacerte-Lamontagne n`a pas questionné Denis Leclerc suite à ce qu`elle a affirmé dans son rapport du 28 novembre 1996 en disant à la p.126 : "Denis Leclerc a affirmé en 1982 à la Commission de Police du Québec (2e enquête de la C.P.Q. sur le même corps de police) que `M. Dupont avait été assassiné en 1969`".
- Pourquoi la Commission de Police du Québec en 1982 n`a-t-elle pas enquêté à fond sur les dires de Denis Leclerc et donné suite du même coup à la demande de la famille Dupont à ce sujet, par l`entremise du député Denis Vaugeois.
...se rapportant à la section 5, L`ENQUÊTE POLICIÈRE
- Pourquoi la Sûreté du Québec (S.Q.) à l`époque n`a-t-elle pas pris entièrement cette enquête ?
- Pourquoi la Police de Trois-Rivières, à l`époque, disait-elle déjà le 10 novembre : suicide, état dépressif très avancé , puisqu`aucune enquête du coroner n`avait été encore faite ?
- Pourquoi aucune expertise n`a été faite sur le véhicule, la banquette, les lieux ? Scène de crime non protégée ?
- Pourquoi n`y avait-il aucune goutte de sang (Photo 6) sur la banquette (voir photos no.19 -20-21), dans le véhicule SI M. Dupont a effectivement reçu une balle qui lui a traversé le corps complètement ?
- Comment expliquer que M. Dupont soit parti le 5 novembre habillé d`un habit gris et qu`il fut retrouvé avec un habit noir le 10 novembre 1969 ?
- Pourquoi aurait-on retrouvé une balle de plomb sur une courroie de métal alors qu`en réalité ce sont des tiges de métal (Broches d`environ 1 à 2 mm de diamètre ou 1/16 pouce) qu`il y a dans la banquette de ce véhicule ?
- Pourquoi y avait-il des traces de pneus fraîches à l`avant (photo 3) et à l`arrière du véhicule ? ( il a plu à tous les jours durant cette période, rapport météorologique gouvernemental à l`appui).
- Pourquoi n`a-t-on pas retrouvé les lunettes de M. Dupont dans son auto le 10 novembre 1969 ? ( M. Dupont ne pouvant pas conduire son auto sans ses lunettes car il était myope.)
- Sur aucune des photos de la scène du crime on ne peut apercevoir l`arme sur le plancher de l`auto, pourquoi ?
- Pourquoi la voiture de service de M. Dupont n`a jamais été remise en service après le remorquage au poste de police no.1. ?
- Tous les rapports de la police de Trois-Rivières affirment que M. Dupont se serait suicidé le matin même de sa disparition, le 5 novembre 1969, et pourtant la Commission Céline Lacerte-Lamontagne, en 1996, conclut plutôt entre le 6 et le 10 novembre ?
- Le dernier dossier sur lequel Monsieur Dupont enquêtait, soit le 69-1060-259 portait-il sur l`enquête de Me Méthot ? Ou sur des membres de son département (police) ?
- Pourquoi dans son calepin de notes personnelles (travail), la dernière page est datée du 8 septembre, alors que Monsieur Dupont aurait témoigné le 9 et le 17 septembre 1969 (voir section 4) ?
- Pourquoi le sergent-détective Clément Massicotte dit-il dans son témoignage à la Commission Lacerte-Lamontagne qu`il a fallu envoyer un policier à Trois-Rivières pour avoir le double des clefs de l`auto de service de M. Dupont car toutes les portes étaient barrées lors de la découverte le 10 novembre 1969 sur le boulevard St-Jean à Trois-Rivières ?
- Pourquoi le sergent-détective Massicotte dit-il dans son rapport du 17 novembre 1969 qu`il est allé à l`Institut Médico-Légal à Montréal le 10 novembre avec Pierre Philibert (morgue de Trois-Rivières) alors que celui-ci a témoigné que c`était complètement faux et qu`il n`avait même pas vu M. Clément Massicotte à Montréal ?
- Comment les enquêteurs et le directeur de la police de Trois-Rivières ont-ils pu avoir le temps de partir du poste de police no. 1 à 10:30 h am (voir rapports de police dans la section V) se rendre à une douzaine de milles (20 km) sur les lieux de la découverte de M. Dupont, rendus là, demander à quelqu`un d`aller chercher les doubles des clefs, l`auto étant barrée, se laisser prendre en photo avec les employés de la morgue Philibert, faire une photocopie de la lettre d`adieu avant de redescendre chez Mme Dupont à une dizaine de milles (16 km) des lieux de la découverte et ce à 11:30 h am (en 1 heure) le 10 novembre 1969 ?
- Pourquoi la police de Trois-Rivières entre le 7 et le 10 novembre 1969 a-t-elle fait paraître dans plusieurs journaux de la province une fausse description de M. Dupont et de faux renseignements : exemple : `5 pieds et 10 pouces (1.78 mètre), cheveux châtains, yeux bruns, sous les soins intensifs de deux médecins (Drs Caron et Létourneau) alors qu`en réalité il mesurait 6 pieds (1.83 mètre), les cheveux noirs et les yeux bleus et il ne consultait qu`un médecin de médecine générale et ce à quelques occasions seulement ?
- Pourquoi aucun enquêteur n`est allé questionner l`avocat Ivan Godin et le notaire Gilles Guy Garceau vu que ce sont leurs deux noms qui apparaissaient sur la note d`adieu (témoignage à la Commission Lacerte-Lamontagne de ces deux derniers) ?
...se rapportant à la section 6, LA BALISTIQUE
- Pourquoi dans le rapport du 10 novembre 1969 de M. Yvon Thériault, on lit 5 cartouches à pointe chemisée ?
- Pourquoi M. Lepage, dans son témoignage devant la Cour Supérieure du Québec (novembre 1995), dit-il 3 balles de plomb et 2 balles chemisées, et devant la Commission Céline Lacerte-Lamontagne, uniquement 5 balles de plomb ?
- Pourquoi dans un rapport à la Commission Lacerte-Lamontagne (6 H) du 28 novembre 1996 est-il mentionné "...chambrée à l`intérieur du barillet, il y avait une douille et 5 cartouches : (2) à pointe chemisée et les autres à pointe de plomb ?
- Pourquoi en 1969 M. Jean Lepage (L.P.S.) après examen du projectile de plomb, remis seulement le 12 novembre par Clément Massicotte, nous a dit dans son rapport que le projectile était si avarié qu`il ne pouvait être relié officiellement à l`arme ? Pourtant, le projectile (balle de plomb) pesait encore 154 grains sur 158 grains originalement ! À noter que tous les policiers avaient des Colt .38 spc..
- Pourquoi n`y avait-il pas aucune empreinte sur l`arme, le canon, la gâchette et les cartouches ?
- Pourquoi n`a-t-il pas demandé à analyser les vêtements, puisqu`il n`y avait aucune empreinte sur l`arme, différents types de projectiles et que la balle était trop avariée pour être reliée à l`arme ?
- Pourquoi Jean Lepage et le Dr. Jean Hould n`ont-ils pas communiqué leurs résultats respectifs en 1969 ?
- Pourquoi M. Dupont n`avait-il pas de poudre sur la, les mains ?
- Pourquoi M. Lepage dit-il dans son témoignage à la Commission Céline Lacerte-Lamontagne ( C.L.L. ) qu`il a pris ce cas comme prioritaire, vu que c`était un `homicide` ? ( 16 juillet 1996, p.112 )
Pourquoi aucun test de fibre de vêtement ou de sang n’a été fait sur le projectile de plomb en 1969?
se rapportant à la section 7, L`AUTOPSIE DE 1969
- Pourquoi le Dr. Hould n`a-t-il jamais été inscrit comme un anatomo-pathologiste au Collège des médecins du Québec ?
- Pourquoi le Dr. Hould a-t-il différentes versions de cette autopsie ?
ET
- Pourquoi le Dr. Hould dit-il "Entrée" dans le sternum et aussi entrée à 7 à 8mm du même sternum (Deux versions contradictoires)?
- Pourquoi dit-il : décédé le 5 novembre, décédé le 9 novembre ? Comment le docteur Hould peut-il se souvenir 26 ans plus tard qu`à la hauteur du pancréas de Monsieur Dupont, il n`y avait pas de tache verte sur la peau (signe de décomposition) car cela ne figure dans aucun de ses 3 rapports ? (voir témoignage Commission Lacerte-Lamontagne p.46 le 17 juillet 1996)
- Le Dr. Ferris a témoigné à la Cour Supérieure du Québec à l`effet que M. Dupont avait l`oeil entrouvert, encore humide, que la mort était récente (voir photo 7 ). Pourtant le Dr. Hould n`a pas de date précise quant au moment du décès !
- Pourquoi le Dr. Hould dit-il que la plaie au dos mesure 10 mm, alors qu`en réalité elle mesure entre 5et 6 mm. (voir photo 8).
- En 1969, le Dr. Hould n`avait aucune connaissance en pathologie concernant les points suivants :
-ignorance du "Shored exit wound" qu`il appelle "Short exit room" quant à la plaie du dos.
-Ignorance du "Contact wound" parlant d`une proximité de tir quant à la plaie du thorax. (voir photo no. 12)
-Ignorance de la balistique quant à la position de la mire et de l`extracteur sur le révolver en question, (voir Photo no. 5).
- Comment se fait-il que dans son témoignage le 17 juillet 1996, le Dr. Hould affirme avoir prélevé les plaies de M. Dupont et, quelques moments plus tard, affirme n`avoir jamais prélevé les plaies et de ne pouvoir préciser s`il a pu toucher au sternum avec son bistouri ?!
Pourquoi M. Julien Philibert ( thanatologue ) témoigne qu`il a cousu une plaie au thorax et une plaie à côté de l`omoplate au haut du dos ? ( Et non pas dans le bas du dos). ( Voir notes sténographiques de la Commission Céline Lacerte-Lamontagne concernant le témoignage de Julien Philibert le 28 juin 1996, lequel rajoute qu`aucune plaie n`avait été prélevée quand il les a cousues à l`embaumement...).
Pourrait-on alors penser que M. Dupont aurait été victime de deux projectiles car la photo complète du dos, d`après l`I.M.L., n`existerait pas ?
- Comment peut-on dire `hémorragie interne` puisque M. Dupont a reçu une balle qui lui a traversé le corps de bord en bord ?
- Comment expliquer que M. Dupont, disparu depuis le 5 novembre et retrouvé le 10, n`avait pas de barbe ? ( La mort était récente : Drs Roh et Ferris ) ?
- Comment le Dr. Hould a-t-il pu faire une autopsie si rapidement, puisqu`un an plus tard, il faisait une autopsie avec le Dr. Jean-Paul Valcourt ( son supérieur ) sur le corps du ministre Pierre Laporte, et cette autopsie fut beaucoup plus détaillée et d`une qualité supérieure ?
se rapportant à la section 8, CORONER ME MARCEL CHARTIER
- Pourquoi ce coroner de l`époque de la C.P.Q., n`a-t-il pas demandé plutôt à la Sûreté du Québec (S. Q.) de faire enquête dans ce dossier sur la mort du Sergent-détective Louis-Georges Dupont, au lieu de la confier aux membres du même corps de police municipale que M. Dupont, soient : les enquêteurs Hubert, G. Gagnon ainsi que le chef de Police, ect ... ?
- Pourquoi le Coroner n`a-t-il pas fait témoigner le Dr. Jean Hould et M. Jean Lepage, à l`époque, en 1969 ?
- Pourquoi le Dr. Raymond Létourneau, à l`époque, disait-il que M. Dupont était dans un état dépressif très avancé ( aliénation mentale ), et que devant la Commission Céline Lacerte-Lamontagne ( C.L.L. ) en 1996, il ne parle que d`un état modéré ?
- Pourquoi le Dr. Létourneau dit-il qu`il n`a jamais signé le constat de décès du 10 novembre 1969, même si le rapport du capitaine-détective Georges Gagnon mentionne le contraire ?
ET
- Qu`aucun constat de décès (10 novembre 1969) n`a été fait sur la mort de M. Dupont, pourquoi ? ( Notes sténographiques de la Commission Céline Lacerte-Lamontagne ).
- Pourquoi dans la section VIII b) et VIII c) dans le coin droit des rapports intitulés : "Procès-verbal et verdict concernant une enquête du coroner" et "Procès-verbal du coroner en cas de recherche", on ne retrouve aucun numéro de dossier se rapportant au coroner, au ministère ou à la Sûreté tel que requis par la loi ?
- À l`époque pour le coroner Chartier c`était un suicide, aujourd`hui il n`est plus sûr et c`est pourtant lui qui en 1969 pouvait décider si c`était de responsabilité criminelle ou pas ?
- Comment expliquer que l`article du journal `Le Nouvelliste`ne soit publié que le 4 décembre 1969 (deux jours plus tard que ladite enquête publique du coroner qui s`est tenue le 2 décembre 1969) ?
- Comment expliquer que l`article du journal du 4 décembre 1969 (`Le Nouvelliste`) contienne plusieurs noms de témoins qui n`étaient même pas présents dans la salle à l`enquête ?
- Est-ce que nous pouvons penser que les informations parues dans cet article le 4 décembre ont été données et dictées par le coroner ou l`enquêteur Hubert ?
- Si l`enquête du coroner avait été publique, serions-nous en droit de penser que l`article du journal serait paru le 3 et non le 4 décembre 1969 et que le journaliste aurait été présent surtout avec la médiatisation faite autour de l`affaire ?
- Pourquoi peut-on lire dans le rapport du coroner du 10 décembre
1969 : `M. Dupont s`est donné la mort dans un état d`aliénation mentale et que la mort est due à un état dépressif très avancé et que l`article du journal du 4 décembre citait en gros titre "Le coroner Chartier rend un vertict de mort accidentelle"` et que dans le même article on peut lire que l`enquête s`est tenue à la morgue Philibert quant on sait qu`elle a eu lieu dans une petite salle du Parc Ste-Marguerite ?
- Pourquoi aucun journaliste n`était présent le 2 décembre 1969 lors de la supposée enquête publique du coroner ?
- Pourquoi le Dr. Raymond Létourneau est-il venu témoigner en 1996 devant la C.L.L. en disant et insinuant que M. Dupont prenait plusieurs médicaments contre sa dépression en 1969 ? Pourtant, lors de l`examen de toxicologie sur le sang de M. Dupont, fait par un chimiste (Pierre Lachambre) en 1969 à l`Institut Médico-Légal, aucune trace d`alcool, de drogue ou de médicament ne fut trouvée, l`examen s`étant avéré négatif.
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