Institut
de Médecine Légale de Montréal, le 27 août 1996 |
Et voici le deuxième rayon X du sternum, montrant cette fois-ci la perforation "découverte" par le Dr. Baden.
Photos 16-17 (Rayon X du Sternum après nettoyage)
Le sternum est resté en possession du Dr. Baden. ( Il l'a apporté avec lui à New-York et l'a ramené lors de son témoignage le 16 septembre 1996 devant la Commission, lequel témoignage devait être entendu le 29 aôut 1996.)
Sans autorisation (permission) du propriétaire du carré (terrain ou lot au cimetière) où étaient enterrés (inhumés) les membres de la famille Dupont, la Commission C.L.L. a fait exhumer Monsieur Dupont, ainsi que sa mère en barricadant le tout pour qu`aucun journaliste ou photographe ne puisse voir ce qui se passait en leur disant que c`est par respect pour la famille et pour que tout se fasse en toute sérénité ?
Extraits de journaux concernant
la ré-autopsie, avant, pendant et après...
Voici quelques extraits de journaux montrant à tort ou à raison la méfiance de la famille Dupont envers le déroulement avant, pendant et après la ré-autopsie ordonnée par la Commissaire Céline Lacerte-Lamontagne.
Lundi 26 août 1996 |
Ses enfants craignent le résultat d`une nouvelle autopsie qui sera faite ce matin. «Il y a
eu tellement de corruption due à la mort de mon père
que ça me fait peur. S`il n`y a pas de corruption , si
personne ne se fait acheter d`ici jeudi (29 août), ça
va aller : la vérité va sortir et on va enfin savoir
que la balle est entrée par le dos.» nous a confié
Jacques Dupont. |
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2-)"Le Nouvelliste" mardi 27 août 1996 (Nancy Massicotte) 3-) Le journal "Le Nouvelliste" mercredi 28 août 1996 (Nancy Massicotte) |
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4-) Le journal "La presse" jeudi 29 août 1996 (Mathieu Perreault) (1ere fuite !) |
Voir section IX d) pp. 160, 165, 173 où le Dr. Baden se contredit au sujet des photos de l`autopsie de 1969 et de l`angle de pénétration.
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5-)"Le journal de Montréal` Lundi le 9 septem- bre 1996 (Michel Auger) (2e fuite) |
"Le pathologiste américain le confirme : Le policier Dupont s`est bien suicidé." Il n`y a pas eu d`autopsie complète à cette époque, le pathologiste Hould avait procédé à un examen externe. C`est plus tard cette semaine, en principe, que le Dr. Baden doit faire rapport de ses conclusions lors de son témoignage devant la juge-enquêteur. D`après ce que le journal a pu apprendre, la trace de la balle est nettement visible sur le squelette examiné. Le trou ne peut avoir été fait d`aucune autre façon que par la balle qui l`a tué. On a même retrouvé sur l`os autour du trou des traces de poudre noire. De l`avis du Dr. Baden et de K. Reichs, le trou sur l`os de la poitrine n`est pas récent. D`après les trouvailles du Dr. Baden, c`est une balle de la grosseur d`une balle de calibre .38 qui a atteint le sternum. Depuis le début de l`enquête de la juge Lacerte-Lamontagne, les témoignages se succèdent pour démolir une à une les allégations des proches du policier assassiné. *Note : Voir à ce sujet le témoignage du Dr. Roh ainsi qu`une photo démontrant l`incompatibilité d`une balle de calibre .38 et du trou dans le sternum ! |
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de la famille Dupont |
Pourtant les "allégations" des proches du policier assassiné ci-haut mentionnées par M. Michel Auger étaient des preuves devant les juges Hubert Walters et Ivan St-Julien de la Cour Supérieure du Québec. Le premier a donné raison à la famille pour poursuivre la cause en chambre civile. Le second a ordonné la présente Commission d`enquête publique (C.L.L.) le 20 décembre 1995 au ministre de la sécurité publique Serge Ménard. Celui-ci avait 30 jours pour porter la cause en appel (devant 3 autres juges de la Cour Supérieure) mais n`a pas jugé nécessaire de le faire et a même annoncé à Mme Dupont et aux médias le jour même (20 décembre 1995) qu`il y avait assez d`éléments (et non d`allégations !) pour la tenue d`une enquête publique. (`Le Nouvelliste, 22 décembre 1995`)
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6-)"Le journal de Montréal" Lundi le 9 septembre 1996 (Michel Auger), p.3 |
C`est minitieusement que tous les os ont été nettoyés avant d`être examinés par les experts. Toutes les phases de l`examen ont été captées sur vidéo. |
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de la famille Dupont |
En fait, il n`y avait aucun odontologue présent à la ré-autopsie (voir rapport du huissier Richard Larivière, 28 août 1996). La ré-autopsie du 27 août a duré à peu près huit heures et seulement une heure et quart a été filmé et dont nous sommes en possession. | |||
7-) `Journal La Presse` Lundi le 23 septembre 1996 (André Cédillot) |
Après les rapports très
divergents des médecins légistes...il est maintenant
clair que la famille rejettera les conclusions de l`enquête... En raison des énormes difficultés qu`ils ont rencontré avec la Ville de Trois-Rivières et son service de police pour obtenir plus de détails sur l`enquête et les circonstances du décès, les membres de la famille Dupont ont entrepris leur croisade auprès du gouvernement. Le point culminant de ce dossier est la décision de l`ancien ministre de la sécurité publique Claude Ryan de demander au Dr. Jean Hould de faire une contre-expertise de sa propre expertise de 1969. Devant une telle aberration, ils (la famille) ont décidé de consulter des experts, les médias et la Cour Supérieure du Québec. Le cas de Dupont n`est pas isolé. Que l`on pense à la famille Danielle André qui n`est pas encore éclairci après cinq ans et qui les opposent au silence de la police et de l`ensemble du système judiciaire. |
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