XIII b)-
Si le juge doutait de la thèse du
suicide... Le Nouvelliste
Extraits Je voulais savoir si après avoir entendu les experts, il resterait un doute dans l`esprit du juge quant à la thèse du suicide. Pour des motifs de transparence...«je ne veux pas d`un coroner parce qu`il y en a déjà un qui s`est prononcé sur le dossier il y a 26 ans. Et je ne voudrais pas avoir de reproches à l`effet que l`Institut des Coroners cherche à protéger l`opinion d`un des leurs, comme on l`a fait d`ailleurs dans le cas des pathologistes.» «Il y a aussi la façon dont a été
menée l`enquête sur le décès du policier
et par qui» «Dans ce dossier, c`est plutôt la Ville de Trois-Rivières qui est pointée du doigt». Du coté de l´Institut de Médecine Légale,
le pathologiste en chef André
Lauzon s`est montré peu avare de commentaires. «Il
n`y a qu`un côté de la médaille qui est apparu
lors des audiences. Mais avec l`enquête publique,
l`autre côté de la médaille va lui aussi
apparaître.» Note: Pourtant dans le texte ci-haut mentionné, Me Serge Ménard dit bien : "Je ne veux pas d`un coroner qui chercherait à protéger l`opinion d`un des leurs, comme on l`a déjà fait d`ailleurs dans le cas des pathologistes" (Voir: rapport du 13 avril 1994 et rapport du 27 septembre 1994). Le directeur,le Dr. André Lauzon a été très froissé lors de son passage à la Cour Supérieure du Québec en novembre 1995 parce que son témoignage et les deux rapports de 1994 signés par tous les pathologistes de l’Institut médico-légal les docteurs Claude Pothel, André Bourgault, Raymond Trudeau , Marsha Sklar et lui-même n`ont pas été retenus par le juge Ivan St-Julien et rejetés du revers de la main lesquels s’avéraient non crédibles. Nous pensons que lorsqu`un directeur d`un institut de médecine légale (d`ailleurs la seule au Québec) agit de la sorte et entraîne tout son personnel (pathologistes) dans la défense d`un des leurs(Dr.Jean Hould qui de surcroît n’a jamais été accrédité comme pathologiste tout au long de sa carrière)et lequel a commis des erreurs impensables, il s`avère d`un danger peu commun pour une population qui a le droit et la nécessité d`avoir la vérité en matière médicale et criminelle ! Quand un institut de médecine légale défie et écarte des précis de médecine légale et tout ce qui entoure la preuve scientifique et recherches anatomo-pathologiques et judiciaires, il serait grandement temps de se questionner où la province de Québec et son gouvernement en sont rendus ?
XIII c)- Conclusion de la Commissaire Céline Lacerte-Lamontagne Suite à un jugement rendu le 20 décembre 1995, lHonorable juge Ivan St-Julien de la cour Supérieure du Québec a ordonné au Ministre de la Sécurité publique du Québec (Serge Ménard) une enquête publique. page iii (1) : Le 3 avril 1996, après consultation auprès du juge en chef de la Cour du Québec (Louis-Charles Fournier) et sur la recommandation du Ministre de la Sécurité publique et du Ministre de la Justice, le gouvernement me nommait Commissaire afin de procéder à une enquête publique visant à déterminer les circonstances entourant la disparition et le décès de M. Louis-Georges Dupont et à lui faire rapport. Commissaire : Céline Lacerte-Lamontagne J.C.Q. Me François Daviault est nommé procureur de la Commission et est assisté de Me Marc David. (Note de la famille : Ce ne sont pas des procureurs de la Couronne, mais des avocats au privé du même bureau, Yaroski et Ass., pourquoi ?!) Me. Pierre Gagnon représentait les intérêts de Madame Jeanne dArc Lamy-Dupont et des quatre enfants de la famille de Monsieur Louis-Georges Dupont. Me André Gabias agit pour la Ville de Trois-Rivières, reconnue également partie intéressée à lenquête.
Comme je lai mentionné
lors de la déclaration douverture : lenquête
entourant les circonstances de la disparition et le décès
de M. Dupont, ne se voulait pas une enquête criminelle,
ni une enquête sur ladministration de la police de
Trois-Rivières... Madame la Commissaire Céline Lacerte-Lamontagne
nous fait-elle part qu`un organisme (instance ou Cour de Justice)
est honnête et qu`un autre est malhonnête selon la
commande qui lui est faite ?
Par ailleurs, toute enquête
publique a ses limites, la nôtre ne déroge pas de
cette règle car elle fut régie par les paramètres
suivants :
Par contre, d`autres éléments qui ne sont pas des preuves ont été présentées comme telles et d`autres qui étaient des preuves ont été écartées volontairement par la Commission (C.L.L.) ! Certains témoins ont même fait des déclarations envers la Commission, ridiculisant celle-ci, celles qui ont déjà eu lieu ainsi que celles à venir. La Commissaire n`a aucunement réagi ni retenu quelque charge que ce soit contre qui que ce soit à ces occasions, démontrant le manque de sérieux et l`indifférence de mener à bien l`enquête publique ! En voici un exemple frappant, permettant de bien comprendre notre affirmation ;
(3) : Les contingences font
en sorte que la Commission na pu répondre
à toutes les interrogations et à toutes les questions...et
les questions laissées lettre morte ne peuvent être
interprétées ni dans un sens ni dans lautre.
Plusieurs autres questions posées et demeurées
sans réponse ne peuvent uniquement supporter une
thèse ou être compatibles avec une seule théorie
ou une seule réponse. |
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