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Par. 1
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Le 10 novembre 69, le sergent Montminy, supérieur
immédiat du constable Marquis,
lui demande de surveiller les excès de vitesse dans le
nord de la ville et de porter une attention particulière
pour retracer la voiture de M. Dupont.
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Le constable Georges Marquis vers
les 10:30 h a.m. apercevant des traces de véhicule dans
un sentier (sur le boulevard
St-Jean Nord), les suit pour y découvrir dans une
clairière, la voiture de M. Dupont. Immobilisant son véhicule
à côté de la voiture du policier Dupont,
il remarque des traces de pneus autour du véhicule, mais
ne porte pas attention et ne peut dire d'où proviennent
les traces car, il en a lui-même fait en se dirigeant à
côté de la voiture et M. Marquis note qu'il n'y
a aucune trace de pas.
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Par appareil radio, il avise aussitôt
M. Gagnon de venir le
rejoindre avec M. Poitras,
sans mentionner la raison. Quinze minutes plus tard, MM. Gagnon,
Poitras et Massicotte
arrivent au boisé.
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par. 3 |
M. Clément Massicotte trouve
une note sous le pare-soleil, il la remet à M. Gagnon.
Il prend également possession de l'arme qu'il dépose
dans sa voiture.
Aucune mesure particulière n'est prise quant à
l'arme sauf une attention pour les empreintes. Comme la personne
responsable des empreintes n'est pas là, M. Massicotte
s'en charge..
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Les témoins Martin
(photographe judiciaire) et Poitras notent que la scène
(scène de crime) n'est pas protégée
et qu'il n'y a aucune directive spécifique. Pour messieurs
Thibeault, Massicotte,
Gendron (sergent-détective),
Marquis, ce sont MM. Gagnon et Hubert
qui mènent l'enquête. MM. Thibeault et Poitras affirment
que la Sûreté
du Québec aurait dû mener cette enquête
et non des enquêteurs du même poste de police.
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