Dans le témoignage du coroner Marcel Chartier, le 4 juillet 1996 à la C.L.L. |
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P.252 | M. Chartier témoigne que : «Ah...il était dans un état dépressif très avancé. C`était corroboré par tous les médecins, toute la preuve en général. C`est difficile de séparer un élément de preuve de l`autre, quand on rend, prend une décision globale.» | |||||||||||||||||
Pp296-300 | Q.: | Le rapport du Dr. Caron qui vous dit qu`il a consulté un an auparavant, pour tension nerveuse, anxiété, période d`angoisse, ce n`était pas déterminant ça, pour vous ??? | ||||||||||||||||
R.: | Non. Il n`y a rien de déterminant dans aucun des documents. Même pas sa lettre de ...(suicide) qui dit qu`il demande pardon qu`il s`en va. Il y a tout l`ensemble, il n`y a rien de déterminant. Je n`aurais pas rendu le même verdict si j`avais eu ...s`il m`avait manqué un seul, peut-être de ces documents-là. | |||||||||||||||||
Q.: | Vous demandez une autopsie à un médecin, il prépare un rapport, il prend des photos et vous me dites que vous n`avez pas besoin de ça pour rendre votre décision ? | |||||||||||||||||
R.: | Non, je n`avais pas besoin de ça, j`avais mes six éléments. | |||||||||||||||||
Q.: | Prenons la première photographie, est-ce que vous voyez son visage, vous le connaissiez bien M. Dupont ? | |||||||||||||||||
R.: | Oui, Je le connaissais. | |||||||||||||||||
Q.: | Oui ? Est-ce que vous ne voyez pas que son visage est déformé ? | |||||||||||||||||
R.: | Je vois que son visage est déformé, je ne peux pas tirer de conclusion de ça, je ne suis pas un expert. Je veux avoir un rapport d`un expert qui va venir me le commenter et ensuite je prends une décision. | |||||||||||||||||
Q.: | Mais vous avez eu le rapport d`expert et en nulle part il ne parle de quelque blessure que ce soit au visage, vous êtes d`accord et vous l`avez lu, là ? | |||||||||||||||||
R.: | Oui. | |||||||||||||||||
Q.: | Là, vous voyez les photos et vous êtes d`accord avec moi pour dire qu`il a le visage déformé ? | |||||||||||||||||
R.: | Oui, il est déformé, il est tuméfié. | |||||||||||||||||
Pp.304-306 | Q.: |
J`ai un document signé par Jean-Marie Hubert le 2/12/69,
la journée même de votre enquête et il est
écrit là au départ : "Décision
du coroner, mort violente, aliénation mentale le 2 décembre
1969." Ça c`est préparé le deux décembre. Ça devait être signé le 2 décembre le jour même de votre enquête ? |
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R.: | C`est ce qui est écrit, oui, | |||||||||||||||||
Q.: | Est-il possible qu`on savait avant qu`on commence cette enquête-là comment ça allait finir, c`est facile de préparer un procès-verbal le jour même, à la même date et de le dactylographier ? | |||||||||||||||||
R.: | Ce n`est pas moi qui ai fait ça. | |||||||||||||||||
Q.: | Est-ce qu`on savait avant de débuter l`enquête comment ça allait finir cette enquête-là, qu`on en avait une bonne idée ? | |||||||||||||||||
R.: | Bien oui, j`en avais une bonne idée, très bonne idée, c`est sûr. | |||||||||||||||||
P.249 | Q.: | Qu`est-ce qui vous a amené à conclure qu`il était dans un état très dépressif ? | ||||||||||||||||
R.: |
Les six éléments ou points soulevés tantôt
; Le Rapport du Dr. Caron, le rapport du Dr, Létourneau,
la note d`adieu, le rapport du Dr. Hould, l`expertise en écriture
de Jean-Marie Roussel, le révolver à ses côtés. |
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Pp198-199 | Q.: | Concernant la lettre, le rapport du Dr. Caron daté du 10 novembre 1969, la journée même de la découverte de M. Dupont, est-ce à votre demande que cette lettre à été écrite par le Dr. Caron ? | ||||||||||||||||
R.: | Ça se peut. | |||||||||||||||||
Q.: | Dans la mesure où ça se peut, comment étiez-vous au courant la journée même que M. Dupont avait consulté le Dr. Caron pour tension nerveuse, anxiété...? | |||||||||||||||||
R.: | C`est le policier-enquêteur qui a dû me le dire qu`il souffrait...et qu`il était en dépression. Alors j`ai du lui dire : «Bien, écoute, il faudrait que vous me trouviez un document pour établir ça. Alors trouvez-vous un médecin qui va vous faire un rapport en ce sens-là.» En d`autres termes je l`ai dirigé. | |||||||||||||||||
Q.: | Alors, selon vous, c`est plûtot l`enquêteur qui l`a obtenu du docteur Caron ? | |||||||||||||||||
R.: | Oui. | |||||||||||||||||
Q.: | ...mais à votre demande, à votre suggestion, parce qu`il vous en a informé qu`il avait peut-être consulté le Dr. Caron antérieurement ? | |||||||||||||||||
R.: | Oui, fort probablement. | |||||||||||||||||
P.142 |
M. Chartier témoigne que : «J`ai appris dernièrement, il y a quelque mois que ça avait été brûlé, puis ils ont brûlé tous mes dossiers il y a ...quelques années, non, je n`ai plus aucun document. |
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P.59 (1) : |
Les questions concernant la découverte du corps, la note d'adieu, l'expertise de la banquette, le révolver et les cartouches, le projectile avarié et le lien avec le révolver, auraient sans doute évité bien des malentendus sur ces points. D'ailleurs, le coroner Chartier admet dans une entrevue télévisée du mois de janvier 1995 (Fifth Estate, réseau CBC : Le réalisateur était Julian Sher et l`interviewer était Victor Malarek, ce reportage s`intitulant "Clean Cop") que la considération de ces questions et de nouvelles expertises effectuées par la famille sont perturbantes quant à sa conclusion. |
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Responsable de l'enquête sur la mort du policier ' Le doute s'est installé dans la tête du coroner Chartier '.
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