Crime organisé ? corruption policière
? Rien à exclure.
VII f)-
RAPPORT DU
PATHOLOGISTE
JAMES A. J. FERRIS 20 MAI 1994
RAPPORT DÉPOSÉ
À LA
COUR SUPÉRIEURE DU QUÉBEC EN 1995
(Quelques extraits seront
cités)
Cher Me Gagnon,
Je vous remercie de m'avoir transmis
ce cas fort intéressant pour que je produise un avis.
Je suis présentement professeur
de médecine légale à l'Université
de la Colombie Britannique et j'ai une expérience considérable
dans l'identification et l'interprétation des blessures
par arme à feu.
J'ai réexaminé les
documents suivants :
Une série de photographies
montrant les blessures apparentes produites par balle
sur le corps de l'agent de police décédé.
Un rapport d'autopsie de Louis-Georges
Dupont (Dr. Jean Hould 10-11-69)
La question qui doit être
posée est relative à l'identification des blessures
par arme à feu sur le corps et déterminer laquelle
est la plaie d'entrée et laquelle est la plaie de sortie.
Non seulememnt doit-on considérer
les caractéristiques spécifiques de chaque blessure,
mais une comparaison de ces blessures doit être faite avant
d'établir une opinion ferme.
Empreinte du museau du révolver
non visible (Muzzle imprint)
Vêtement en relation avec
cette blessure non visible.
Mon analyse des blessures de
la poitrine indique que la plaie d'entrée était
dans le dos, et la plaie de sortie au devant de la poitrine.
Dans ce cas, non seulement la
blessure dans le dos montre toutes les caractéristiques
physiques d'une plaie d'entrée; la blessure au devant
de la poitrine est typique d'une plaie de sortie.
Je soutiens avec le Dr. Roh
la trajectoire de la balle à travers le corps.
Je n'ai aucun doute raisonnable
que la trajectoire du projectile est dans le dos vers l'avant,
que la plaie d'entrée est sur le côté gauche
dans le dos et que la plaie de sortie est devant sur la poitrine.
En fait, une blessure par coup
de feu à la poitrine doit toujours soulever le doute que
la blessure n'est pas un suicide.