*Fait à noter est qu`à cette même période,
on pouvait lire dans la presse locale... |
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Journal "Le
Nouvelliste", 27 juin 1996 (Nancy Massicotte) |
"CLEMENT MASSICOTTE FAIT MENTIR LE PROCÈS-VERBAL" -l'ex-sergent-détective
prétend ne jamais avoir témoigné
à la C.P.Q.. |
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Journal `Le Nouvelliste`, 28 juin 1996 (Nancy Massicotte) |
-Fernand Gendron se rappelle avoir
témoigné à la C.P.Q.. Selon lui, l'interrogatoire
n'a duré que quelques minutes et portait principalement
sur son travail au sein du service de police. Il sait que les
témoignages de Jean-Marie Hubert, Louis-Georges Dupont
et Clément Massicotte ont eu lieu la même journée
mais ne se rappelle pas "d'y avoir assisté"!
-De son passage à l'escouade de la Moralité, il se souvient que l'alcool coulait à flots pour les policiers dans les bars et que le conseiller municipal Jos Guay était le propriétaire du Club St-Paul. (Endroit mentionné dans le rapport de la C.P.Q. en 1969, qui servait pour la prostitution à Trois-Rivières). |
(Suite du rapport de la C.L.L....) |
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(C.L.L.) Page 116 Par.3 |
Il appert donc à la lecture du procès verbal que M. Louis-Georges Dupont a témoigné le 17 septembre en soirée et qu'il est le dernier témoin entendu. |
(C.L.L.) Page 118 par.1 |
Une constatation s'impose à la lecture de tous les témoignages entendus devant cette commission. Personne n'est en mesure de préciser le témoignage de M. Dupont. Tous sont unanimes pour affirmer que M. Dupont n'est visé d'aucune manière par cette enquête. |
(C.L.L.)
Page 120 par.1 |
Quelques témoins rapportent devant notre Commission les réactions ou l'absence de réactions de M. Dupont suite à la tenue de cette enquête. Madame Dupont déclare que son mari, quelques jours avant sa disparition, lui mentionne que ses jours sont comptés et que le tout est dû à son témoignage devant la C.P.Q.. Madame Claudette Laroche, nièce de M. Dupont parle des confidences de son oncle quant au témoignage devant la C.P.Q.; il doit témoigner contre ses confrères et ça le fatigue beaucoup. Il a peur car il sait des choses compromettantes et il manifeste plus d'inquiétude après son témoignage car il a été obligé de dire des choses. |
(C.L.L.) Page 127 par.2 |
Les allusions à la pègre ou mafia locale et les liens tissés avec les policiers de Trois-Rivières découlent de la C.P.Q. en 1969. Certains policiers ferment les yeux sur les prostituées, les souteneurs, les maisons de débauche, leur facilitant la tâche, recueillant de l'argent, ect.. Ceci alors que M. Gagnon est capitaine et que Hubert agit comme lieutenant-détective et fréquente une prostituée. M. Dallaire et M. Buckley profitent également du système. Assumant le remplacement possible de M. Gagnon par M. Dupont, les souteneurs, les prostituées ou encore les tenanciers et sûrement certains policiers seront mécontents de cette nomination. De la bouche même du détective Hubert, ça faisait l'affaire de plusieurs personnes que M. Dupont ne soit pas capitaine. Les membres de la famille Dupont soutiennent (affirment) que ces faits ont conduit à l'assassinat de leur père. |
(C.L.L.) Page 31 par.2 |
..et M. Hubert est convaincu que M. Dupont ne témoigne pas contre lui à la Commission de Police du Québec( C.P.Q.). |
(C.L.L.) Page 128 par.1 |
Existe-t-il un lien entre des individus reliés à des activités criminelles et les préoccupations financières de M. Dupont ? Pourquoi réclamer de l'argent d'un sergent-détective qui pouvait constituer un obstacle aux activités illégales ? Il est impossible de répondre logiquement à ces questions hypothétiques en fonction de la preuve reçue devant la Commission. |
(C.L.L.) Page 117 par.1 |
La transcription de tous les témoignages de l'enquête fut détruite le 17 octobre 1977 par ordonnance. |
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