Les théories de shored exit wound et de contact wound...



Témoignage du
Dr. Jean Hould
à la C.L.L.
(Extraits)

...suite


P.93
(17)
Q .: Maintenant, avec les photos que vous avez devant vous, est-ce que vous pouvez nous dire si un expert en pathologie, peut se prononcer avec les deux photos que vous avez devant vous, sur la sortie et l'entrée ?
 
R .: Oui Maître.
 
Q .:  Pourquoi vous dites ça ? 
 
R .: Disons, il faut avoir certaines notions de balistique...Personnellement, je laisse la balistique s'occuper de la balistique.
 
P.277
(17)
Q .: Lorsqu'en 1969, vous constatez plaie d'entrée, plaie de sortie, vous n'avez pas à l'esprit la théorie du "Shored exit wound" dans le cas de la sortie et dans le cas de la plaie d'entrée, vous n'avez pas non plus à l'esprit la théorie du "Contact wound" ?
 
R .: Non, je n'ai pas la théorie de...non. Vous avez raison.
 
Q .:  Ni l'une, ni l'autre ? 
 
R .: Non. Mais tout ce que moi j'en ai conclu au niveau de la plaie d'entrée est qu'il y avait une proximité de tir.
 
Q .: Oui.
 
R .: Je ne pourrais pas dire bout touchant ect...
 
Q .: Non ?
 
R .: Ça aurait été de la présomption, j'en avais pas la preuve.

P.246
(17)
Q .: Concernant la plaie du dos, vous avez mentionné "Que la théorie du "Shore exit room", c'est pas...vous n'aviez pas indiqué ça à l'époque et ce n'est pas quelque chose qui vous a frappé ?
 
R .: Non, je me demande si à l'époque on avait cette notion- là.
 
 
P.299
(17)
Q .: Est-ce que c'est une théorie de notion balistique ou de notion pathologique ?
 
R .: Je pense que ça dû être observé par la balistique plutôt que la pathologie je pense, parce que ce sont eux encore qui sont les mieux placés pour nous montrer les...pas les dommages mais les lésions causées ou la dynamique d'un projectile d'arme à feu.
 
 
P.287
(17)
Q .: Alors c'est quoi les caractéristiques des
plaies de sortie ?
 
R .: Qu'il n'y avait pas de collerette d'érosion. Alors comme je vous l'ai dit, c'est dans 99% des cas qu'il y en a jamais.
 
 
P.95
(17)
Q .: Alors vous nous avez dit qu'à l'examen de ces photos-là, vous avez relevé aujourd'hui ou antérieurement, quand vous avez vu ces photographies-là, d'autres choses que vous n'aviez pas vu en 1969 ?
 
R .: Oui Maître. Immédiatement en haut du trou, il y a un petit rond foncé.
 
 
P.107
(17)
Q .: Avec l'arme à feu que vous voyez devant vous là, voulez- vous d'abord nous indiquer, vous, quand vous parlez de 'mire', où est-ce que vous la situez ?
 
R .: Vous parlez pas à un expert en balistique, vous savez ça.
 
 
P.108
(17)
R .: Mais je vais vous dire que je suis surpris, c'est pas ce que je pensais...le petit rond qu'on voit au-dessus de la plaie, j'ai pensé que c'était la mire, normalement c'est rond, mais je vois que c'est l'empreinte de l'extracteur.
 
 
P.110
(17)
R .: Je vais vous dire que c'est très flou, mais on pourrait deviner, mais je ne veux pas inventer. Si je l'avais jamais vue, je me serais pas attardé à dire qu'on a l'empreinte de la mire.
 





Et que doit-on penser de ;

Extrait du rapport Céline Lacerte-Lamontagne
du 28 novembre 1996 en p.93(3) (17) :

Quant aux pathologistes de l'Institut Médico-Légal, ils n'abordent pas le critère de l'empreinte du canon comme le Dr. Hould, ils parlent de la rondeur de la plaie et de la collerette érosive. Comment expliquer que ces pathologistes n'abordent pas cet aspect ? La solidarité et l'appui aux constatations premières du Dr. Hould ? L'absence d'empreinte visible est-elle une réponse ?






  Suite du témoignage du Dr. Hould : 
P.145
(17)
Q .: Diriez-vous, selon l'autopsie que vous avez pratiquée sur le corps de M. Dupont, que la possibilité d'un homicide existe ?
 
R .: Certainement.
 
Q .: Dans quel contexte ? 
 
R .: Dans le contexte que si...d'abord vous savez Maître, ce n'est pas à moi de parler d'homicide ou de suicide, hein, bon !
 

P.144
(17)
Q .: A-t-il été question de cette automobile-là dans le stationnement effectivement, que vous auriez dit à M. Jacques Dupont, et là je ne veux pas extrapoler: "que c'est possible qu'il ait été tué par quelqu'un" ?
 
R .: C'est possible que j'aie pu lui dire qu'il aurait pu être tué par quelqu'un. Parce que comme je l'ai dit et déjà affirmé auparavant, en aucun temps on ne sait de quelle manière que M. Dupont pouvait tenir l'arme, si c'est lui qui s'est tiré, et en aucun temps on ne sait si...un autre qui a tiré.
 
 


" MOMENT DU DÉCÈS "
space    
P.51
(17)
R .: Mais disons qu'il était aussi frais que s'il était mort la veille. Mais quand j'ai eu des informations 'qu'il était disparu depuis un certain temps', je peux permettre, ça peut faire deux ou trois jours.
 
Q .: Ça va !
 
R .: Aller plus loin, me semble que ça pourrait être difficile. 
 
Q .: Et ceci à l'étude des viscères ?
 
R .: Oui, pour moi, c'était un cadavre frais, comme il s'est présenté.
 
Q .: Pourriez-vous nous expliquer docteur, qu'est-ce que la rigidité cadavérique ?
 
R .: Oui. J'ai un peu honte, mais aujourd'hui, on vérifie la rigidité cadavérique, dans le cas de M. Dupont, j'en parle même pas. La rigidité, en parlant de manière générale, apparaît de quatre à six heures après le décès, va en croissant...et disparaît complètement, ça peut aller de trente-six à quarante-huit heures.
 
 
P.55
(17)
Q .: Maintenant il y a certaines personnes qui sont venues témoigner, messieurs Philibert (thanatologues), à l'effet que lorsqu'ils ont pris le cadavre, ils ont sorti le cadavre de l'automobile où M. Dupont a été retrouvé, il était rigide, ça va maintenant, vous ne l'avez pas noté dans votre rapport ?
 
R .:

Non. Pis je me rappelle pas les avoir vérifiées. Généralement on le fait à chaque fois.
 


N.B. Témoignage de M. Paul Philibert devant la C.L.L. le 28 juin 1996 en pp. 186-187 :

" Au niveau de la rigidité, je me souviens que le corps était raide. Oui, on a rencontré certaines difficultés de rigidité cadavérique pour l`étendre sur la civière. Il a fallu déplier les membres. Nous l`avons étendu moi et mon frère Pierre sur le dos et avons dû lui déplier les jambes et baisse le bras, et le faire basculer pour qu`il soit étendu. Oui, il y avait une rigidi té cadavérique suffisante là pour qu`on doive mettre de la pression pour le coucher"


 

N.B. Témoignage de M. Pierre Philibert devant la C.L.L. le 28 juin 1996 en pp. 249 :

"Oui, il y avait une bonne rigidité oui ! Oui ! Non, il n`y avait pas de marques de putréfaction ou de cyanose. Quant on l`a déposé sur la civière, il a fallu le déplier pour l`étendre. Moi je me suis occuppé des pieds et des jambes et mon frère du dos."




Photo 6a

(Rigidité cadavérique du cadavre démontrant une mort assez récente...8 à 36 hrs, remarquez le genou droit encore surélevé de M. Dupont malgré les interventions de messieurs Philibert.)

 
P.133
(17)
Q .: À la mention : 'Examen externe', vous dites ceci: "Il s'agit d'un cadavre d'un adulte, vêtu, en bon état de conservation". Dans votre rapport C-29A (1969), il y a pas de mention d'état de conservation, en bon état de conservation, vous pouvez regarder !
 
R .: Mais en fait, dans mon idée, et ce que je me rappelle et peut- être voyant les photos : il a l'air très bien conservé. (Voir photo 7)
 
 
P.50
(17)
Q .: Lorsqu'un individu se trouve dans une automobile, semble-t-il, les vitres fermées, les portes fermées, à une température qui peut varier entre...que c'étaient des conditions qui pouvaient accélérer ou ralentir la putréfaction de M. Dupont ?
 
R .: Les vitres fermées, pas de courant d'air, je pense qu'on pourrait attendre au moins à trois jours avant d'avoir la putréfaction.
 
Q .: Ça va. 
 
R .: Dans le cas de M. Dupont, je dois dire que je n'ai pas fait de recherche à cette fin.
 

P.59
(17)
Q .: ...à combien de temps pouvez-vous évaluer le décès M. Dupont ?
 
R .: Dans mon idée, ça devait pas faire plus que trois jours que la victime est décédée. Je pense qu'il serait difficile d'aller plus loin.
 
 
P.60
(17)
Q .: Est-ce que vous pourriez nous dire, d'après ce que vous avez vu, constaté, disséqué et tout ça, quelle était la période minimale à laquelle vous pourriez attribuer le décès de M. Dupont ?
 
R .: On m'aurait dit "qu'il était décédé la veille", je l'aurais cru.
 
 
P.61
(17)
R .: ...dans l'état que je l'ai vu, on m'aurait dit que ça faisait vingt-quatre heures, pis je l'aurais cru sans être trop naïf."
 
 
P.244
(17)
Q .: J'ai noté dans vos notes personnelles, en fait dans l'analyse sanguine de M. Dupont, qui nous disait: 'Qu'il n'y avait pas d'alcool dans le sang' ?
 
R .: C'est exact.
 
Q .:  S'il avait ingurgité de l'alcool ou des médicaments, s'il avait été sous l'effet de l'alcool ou des médicaments au moment de son décès, on aurait trouvé ça dans l'analyse sanguine, c'est exact ? 
 
R .: Oui. Disons que frais comme le corps s'est présenté, on en aurait trouvé.
 

P.39
(17)
Q .: Ma question était au niveau du nez, avez-vous remarqué s'il y avait une fracture quelconque au niveau du nez ?
 
R .: Non, il n'y avait aucune lésion au niveau du visage (voir photo 7). Puis je pense que même les photos qu'on a là témoignent que le sujet était très bien conservé.
 
 
P.242
(17)
Q .: Est-ce que vous voyez, comme moi, sur la photographie, une déformation du nez ? Une enflure ?
 
R .: Non, pas officiellement; moi, ça me dit absolument rien.
 
Q .: Ça vous dit rien ? 
 
R .: Pis, il y avait absolument aucune lésion au visage.
 
Q .: Il y avait aucune lésion au visage ?
 
R .: Absolument pas. Là, c'est la photo d'un mort, et après quelques jours, pis même il y en a qui font remonter ça jusqu'à cinq jours, hein !
 
Q .: Il y avait absolument rien d'anormal dans la figure ? au visage ? Au nez ?
R .: Rien, rien, rien, c'est des inventions ça.
 



Pourtant...



Voir photo no. 7 (agrandissement) ; extrait du jugement du 20 décembre 95 Cour Supérieure juge Ivan St-Julien p. 22 (photo de l`exhibit R-51) :

"qui démontre de façon éloquente que le visage du cadavre est tuméfié."


Suite du témoignage du DR. Hould

P.260
(17)
Q .: Maintenant, vous n'êtes pas d'accord avec moi pour dire que c'est un élément qu'il est essentiel de savoir, à quel moment il est mort ?
 
R .: Oui, je pense ça aurait été important de le savoir exactement, mais on me disait "qu'il était disparu depuis quatre, cinq jours", pis j'avais un corps qui était très frais.
 
 
P. 162   Q.: Un docteur qui l`aurait vu trois semaines auparavant, je parle du Dr. Raymond Létourneau aurait dit que monsieur Dupont avait une hydrocèle gauche. Est-ce que ça vous surprendrait que quand vous l`avez examiné, c`était une hydrocèle bilatérale
 
P. 163   R.:  Non.  
 
(17)    Q.: Une hydrocèle du côté gauche, droit ou bilatérale (les 2 côtés) comme vous l`avez nommé, est-ce que ça peut se faire sans qu`il y ait eu de coup porté à cette partie du corps de l`individu ? 
 
    R.:  Oui, une hydrocèle, dans 99% des cas, ce n`est jamais le résultat d`un traumatisme et est quelque chose de ...si je pourrais dire une maladie physiologique, c`est un trouble de fonctionnement.  
 

 




*** Affirmation de la famille Dupont ***


Monsieur Dupont était sur le point de se faire opérer au moment de sa disparition. L`entrée de Monsieur Dupont à l`hôpital avait été faite par l`urologue le Dr. Camille Pellerin, au plus tard le 15 novembre 1969, il aurait subi l`opération pour une hydrocèle gauche seulement dont il était accablé.

Pourtant, dernièrement après une discussion avec un urologue, ce dernier nous a dit qu`un hydrocèle est normalement causé par un coup, un pincement ou une infection.




P.263
(17)
R .: Faut que vous le sachiez, Maître, que pratiquement, au moment de l'autopsie, pour des enquêteurs le cas était classé.
 
 
P.301
(17)
Q .: Le fait que l'individu n'avait pas de barbe monsieur, semblait ne pas avoir la barbe longue là ?
 
R .: Oui.
 
Q .:  Vous avez noté dans votre rapport de 1987 "que le corps était en bon état de conservation", est-ce que ça peut vous aider à retracer la date de la mort quant à la barbe ? 
 
R .:   Normalement, on dit que la barbe pousse d'un millimètre par jour... À moins qu'il ne se soit fait la barbe immédiatement avant de mourir... 
 




VII n-)


Témoignage de Julien Philibert,
le 28 juin 1996 à la C.L.L..
(Extraits)

En ce qui concerne le visage de M. Dupont, voici son explication;

 

Pp 282-290  R.:   Il avait le nez...le nez croche...du coté droit, oui. Mais il n`était pas cassé.   
 
  Q.:  Ça vous êtes certain de ça ?  
 
      
P. 282 Q.: Bon! Vous nous dites que …, est-ce que vous avez remarqué d’abord des blessures sur la personne  de monsieur Dupont?
 
  R.: Des blessures, j’ai remarqué une blessure oui, au thorax ici.
 
  R.:  Sur le côté du cœur.
 
  R.: Bon! Pis à l’omoplate, à côté de l’omoplate.
 
P.288 Q.:  Mais, vous n’avez pas porté attention à çà plus particulièrement (aux plaies) ?
 
  R.:  Bien non, j’ai….J’ai  recousu , j’ai cousu. 
 
  R.::  J’ai cousu en avant, en arrière.
 
P.289 Q.:

Ce que je dois comprendre, que la blessure ou les blessures n’étaient pas votre plus grande préoccupation,dans ce cas-là c’était de faire en sorte qu’il n’apparaisse pas comme blessé, point?
 

  R.:  Bien c’est çà!
 
  Q.: 

Alors est-ce que vous avez vu des parties osseuses chez monsieur Dupont en regardant la….ou en essayant de désinfecter les plaies?

 

  :R.:  Osseuses non.
 
P.304 Q.:

Monsieur Philibert….si on avait complètement prélevé une partie, par exemple si on avait coupé le pourtour de la plaie là,dans une forme carrée ou ronde avec un bistouri ou quoi que ce soit,est-ce que çà vous dit quelque chose,est-ce que çà vous aurait frappé?
 

  R.: Bien çà m’aurait frappé oui.
 
  R.:

Ce que j’ai vu , c’est çà que j’ai vu moi.  (Ici on parle des photos C-30-C et C-30-D. Ces dernières s’appellent dans le présent site les photos nos.8a et 12.  * On ne peut pas  vous montrer la photo avec le trou à l’omoplate ou à côté de l’omoplate car cette photo est demeurée cacher par l’Institut médico- légal du Québec et la complicité de la Sûreté du Québec jusqu’à ce jour et ce depuis 1969. Vous n’avez qu’à regarder la photo no.20  de notre site en ‘ haute définition’ et vous verrez clairement un trou  à l’épaule gauche).
 

P.294 Q.::  Voulez-vous me dire où se tenaient les enquêtes du coroner?
 
  R.: Les enquêtes ’ordinaires’ se tenaient au salon funéraire, j’avais une grande salle au 2e étage. 
 
  R.:  Mais l’enquête de monsieur Dupont,on avait… on avait pas de place on était…. 
 
  R.:  On était ‘ loadé ’ comme on dit là! 
 
  Q.::  Vous aviez trop de clients?
 
  R.: Oui. Et puis çà s’est fait aux Loisirs Ste- Marguerite.  
P.300-301 Q.: 

Est-ce qu’il est arrivé à plusieurs reprises ou à quelques occasions ou très rarement que des enquêtes  se soient tenues au parc Ste- Marguerite ?
 

  R.:  Ah! Très rarement! 
 
  Q.::  Très rarement
 
  R.: Très rarement, très rarement.
 
P.301  Q.:   Vous avez dit `Le nez était croche, j`ai replacé le nez. Est-ce que vous avez eu à remplacer le cartilage, à mettre autre chose, à faire des incisions ?   
 
  R.:  Non. Là je ne peux pas vous dire mon truc là, je ne peux pas vous dire mon truc. En tout cas, il n`y a pas rien de...de...je lui ai replacé le nez droit puis tout était là... 
 




***
Réflexion de la famille Dupont ***

Le truc en question, est-ce possible que le papier journal retrouvé à la ré-autopsie le 27 août 1996 dans le crâne de M. Dupont ait servi à replacer les cartilages et le nez par l`intérieur ?

 

Quand monsieur Philibert nous parle d’enquête ordinaire, il veut dire une simple enquête appelée ‘ Cas de recherche’ .  Par contre, les enquêtes du coroner se tenaient au Palais de Justice avec un Procureur de  la Couronne, un  sténographe judiciaire,un greffier ,etc. ce  qui n’a pas eu lieu dans le cas de monsieur Dupont.



VII
o-)


Témoignage de Denis Martin,
le 26 juin 1996 à la C.L.L..
(Extraits)
P. 67  Q.:  Est-ce que vous avez remarqué quelque chose sur le banc d`en avant ?
 
  R.: Non, pas particulièrement !
 
  Q.: Par là, j`entends autant le banc où on s`y asseoit que le dossier, est-ce que vous avez remarqué du sang ?
 
  R.: Non.
 
P. 65  R.: Si je me souviens bien j`ai vu comme une brûlure sur ses vêtements.
 
  Q.: Vous le (M. Dupont) voyez du côté du conducteur ? 
 
  R.:  Oui.
 
  Q.: Dans l`angle où il est placé à la photo "Exhibit C-20-D" (photo 3-a), vous, vous étiez du côté du conducteur ?
 
  R.: Oui.
 
  Q.:  Donc vous pouviez peut-être voir, passez-moi l`expression, son fessier et une partie de son dos ?
 
  R.: Hum....son dos, oui, oui !
 
P. 66 R.: Il (M. Dupont) avait ce qu`on appelle un "trench-coat", là, un imperméable, oui.
 
  Q.: Cette brûlure de vêtement-là est-ce qu`elle apparaissait sur son imperméable ou son "trench" ?
 
  R.: Oui, ça je me souviens avoir vu ça ...
 
P. 68 Q.: Or, vous me dites "Que vous avez vu une brûlure à l`arrière", au meilleur de votre souvenir, voulez-vous me dire de quelle dimension était-elle ? En terme de pouces c`était plus ou moins un pouce (2 1/2 cm) ?
 
  R.: Je dirais peut-être la grandeur d`un mégot de cigarette.
 
  Q.: Est-ce que vous avez vu du sang autour de cette brûlure-là ?
 
  R.:  Pas que je me souvienne, non ! 
 
  Q.: En regardant cette brûlure-là, voyez-vous de la peau auprès de... tout autour de ça ou si c`est strictement le vêtement que vous voyez ?
 
  R.: Non, non, non, il n`y a pas de peau, juste le vêtement !
 

 

 

 



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