Kathleen Reichs et Michaël Baden - Accès au corps sans escorte...


Dans le rapport de la C.L.L. par la Commissaire:

P.104 : "Les premières radiographies du corps du défunt (en entier) se situent de 11:02 h am à 11:50 h am le 27 août 1996. En présence des docteurs Roh, Reichs et Baden, les premières radiographies du sternum avec les tissus sont effectuées à 16:43 h pm et à 16:46 h pm le 27 août 1996."

(Photos no. 13-14-15 effectuées avant 16:50 h pm)



 

Suite du témoignage de Kathleen Reichs ;



P.75  Q.:   À quel but utilise-t-on les radiographies
habituellement ?
 
  R.:  Pour constater la présence de certains éléments à l'intérieur du corps que l'on ne peut constater à l'extérieur à l'oeil nu. 
  Q.:  Est-ce que les radiographies vont traverser les tissus habituellement ?
  R.:  Oui. 
P.76  R.:  Non, je n'étais pas impliquée du tout dans l'analyse radiographique. Je suis impliquée au niveau des os seulement.
P.74  R.:  J'ai retiré le sternum (du cerceuil) et j'ai laissé les tissus (adipose) en place. Il y avait un dépôt sur l'ensemble du sternum. 
P. 80  Q.:  Le fragment (d'os) n'était-il pas attaché à ce moment-là au sternum ? 
  R.:  Je me souviens qu'il était fixé en place
  Q.:  Et comment pouvait-il être fixé à l'os ? 
  R.:  Il n'était pas fixé, il était en place. 
  Q.:  Ma question est d'un ordre scientifique : Comment ce fragment peut-il être fixé alors que ça s'est produit il y a 27 ans ?  
  R.:  Dans un corps vivant, il aurait pu être maintenu en place par des tissus mous. Dans ce cas-ci, il s'agit de fragmentations qui restaient en place. 
P.81  Q.:  Avez-vous pris des mesures de perforation de la face dorsale du sternum après le nettoyage ? 
  R.:  Non.
  Q.:  Il ne vous a pas semblé important de prendre des mesures de la perforation ? 
  R.:  Une analyse fut effectuée sous l'égide du Dr. M. Baden. 
P.84  Q.:  Avez-vous mesuré le trou de la perforation qui se trouve sur la scapule droite (omoplate) ?
  R.:  J'ai regardé chaque élément squelettique et je n'ai remarqué que des dommages uniquement 'post-mortem'. Quant à l'omoplate gauche, elle est intacte. 
  Q.:  Je comprends que toutes vos conclusions sont fondées sur l'examen du sternum après l'enlèvement des tissus (adipose) ?
  R.:  Exact
P.85  Q.:  Le lendemain (28 août), vous et Dr. Baden à l'Institut Médico-Légal, avez pris des photos microscopiques du sternum sans qu'aucun témoin, policier ou photographe ne soient présents ? 
  R.:  Exact.
P.86  R.:  J'ai parlé au Dr. Baden à une (1) seule occasion après le 28 août 1996. 
  Q.:  Qui a pris les mesures du trou, la perforation ? 
  R.:  Les deux (2) ensemble. 
P.90  Q.:  Pourquoi avez-vous envoyé une copie de votre lettre au Dr. André Lauzon
  R.:  C'est mon supérieur.  
P.91  Q.:  Quel pourcentage de travail provient du Laboratoire de Médecine Légale (I.M.L.) ? 
  R.:  80 %
  Q.:  Lorsque vous vous êtes référée à cette cause d'exhumation faite en 1995 sur un type décédé en 1968 par perforation de projectile d'arme à feu, est-ce que ? 
  R.:  L'exhumation impliquait un type décédé en 1968 et dont le corps a été exhumé, et on enquête enfin sur sa mort qui est soupçonnée d'être un homicide.
  Q.:  C'était dans la province de Québec ? 
  R.:  Non(pour en savoir plus sur Madame,retournez voir précédemment,
son témoignage "sous Serment" à la page 19- 20;sa cause la plus récente:Canada,Québec)


P.92  Q.:  Votre mémoire est-elle plus fraîche que ce matin, à savoir de qui il s'agissait ou de quel genre de cause ?
  R.:  Je suis confuse maintenant, de quoi parlions-nous? 
  Q.:  On parle de cette cause de 1968, vous en souvenez-vous? 
  R.:  Oui
  Q.:  Vous rappellez-vous du nom de la cause ? 
  R.:  Oui
  Q.:  Quel est le nom de la cause ? 
  R.: Je crois que je suis pas libre de répondre car le jugement n'a pas été rendu encore.
Par Madame la Commissaire :   "Vous n'êtes pas tenue de répondre".  


P.94   Par Me Pierre Gagnon :  "Est-ce que ce serait possible de savoir quelle cause, si cela ne porte pas préjudice et si on a l'autorisation de Madame la Commissaire, car ça me semble absolument pertinent".  
  Par Madame la Commissaire"Ah oui !" 

(En bout de ligne, Me Gagnon et la famille Dupont n`ont jamais pu obtenir de Mme la Commissaire le nom de la cause en question, celui-ci semblant devoir rester caché comme un secret d`état...)

 




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